…*Les différentes formes de tolérance et d’intolérance dans le roman Voyage inachevé[1] du romancier El Ghazi Lakbir

 Notre discours préliminaire vise à présenter le roman Voyage inachevé de l’écrivain El Ghazi Lakbir sous un angle d’attaque différent, à savoir la tolérance.

A vrai dire, le roman soulève cette problématique par rapport au voyage de certains immigrés subsahariens qui choisissent la clandestinité pour mettre les pieds à l’étrier en joignant tout simplement Le Pays de Cocagne ou l’Eldorado européen.

Ce voyage -ce rêve- est plein d’épreuves inéluctables depuis le départ en passant par les pays d’accueil jusqu’au face à face avec la mer méditerranéenne.

Le romancier Lakbir nous a fait vivre les différentes étapes avec beaucoup d’émotions à travers les différentes tonalités qui traversent le texte.

  Si nous voulons parler de la tolérance, il faut impérativement revenir aux fondements théoriques et philosophique de la tolérance.

Donc revenir sur une œuvre importante intitulée Le Traité sur la Tolérance de Voltaire, écrivain et philosophe des Lumières. Alors, ce que nous allons faire : nous essayerons de dégager, dans un premier temps, quelques notions importantes du livre de Voltaire et nous allons, dans un deuxième temps, les projeter sur le roman de Lakbir pour faire dialoguer les deux textes.

Cela nous permettra finalement d’analyser avec un œil critique ce qui se passe autour de nous, que ce soit dans les médias, les réseaux sociaux ou tout simplement dans notre vie quotidienne.

Toujours me semble-t-il et dans l’optique de joindre l’utile à l’agréable, il faut expérimenter ce qui est théorique ou philosophique (l’œuvre de Voltaire), ce qui est académique (le roman de Lakbir) et les propulser sur notre vie quotidienne et c’est ce qu’on va découvrir.

  Mais avant tout, cela nous impose de poser certaines questions problématiques : qu’est-ce que la tolérance ? quelles sont les différentes formes de la tolérance ou de l’intolérance dans l’œuvre ? on dit souvent que le Maroc est un lieu de tolérance et de coexistence, dans ce sens : est-ce que le marocain accepte la différence (la différence au niveau de la croyance, c’est-à-dire la religion ? la différence au niveau de la couleur (blanc ou noir), voire également du statut social (riche et pauvre) ? Nous y trouverons quelques éléments de réponse dans l’œuvre de Lakbir.

  Le roman Voyage inachevé de El Ghazi Lakbir et comme le montre la première de couverture et la quatrième de couverture, raconte l’histoire de quatre personnages : Manon, une jeune fille et Traoré, Kama et Amoura, jeunes candidats à l’émigration clandestine. Manon, Kama et Amoura vont quitter leur pays natal pour fuir la misère et la précarité pour regagner l’Eldorado européen. Ce rêve qui va se transformer en cauchemar tout au long de leur voyage : Manon perd son bébé pendant l’accouchement et se trouve quelque temps après noyée dans la mer de Libye. Quant à Kama, il est arrêté par la police marocaine après sa tentation de participation à un attentat terroriste. Seul Amoura arrive à s’échapper de ce sort tragique pour l’une et dramatique pour l’autre en choisissant de chasser à tout jamais l’idée de l’immigration clandestine et de s’installer définitivement au Maroc.

 Le roman Voyage inachevé est du mouvement réaliste parce qu’il se positionne au milieu, dans un entre-deux, à la fois documentaire et fictionnel. En suivant le cheminement des personnages, on remarque que l’écrivain a fait une sorte d’enquête d’où l’aspect documentaire du roman qui reste proche de la réalité en brossant un espace africain transmissible de la misère en Afrique subsaharienne, en Libye où règne la guerre et la traite des êtres humains, en Algérie et au Maroc où les trafiquants font leurs affaires aux dépens de la misère des autres. En outre, le roman garde son côté narratif et fictionnel en se focalisant sur les trajectoires des personnages Manon, Kama et Amoura.

  Avec un style élégant et accessible, Lakbir choisit un thème d’une grande envergure et peu traité par les écrivains : c’est le thème de l’immigration clandestine et les différentes épreuves que certains africains subsahariens endurent pour joindre l’autre bord de la méditerranée… s’ils y arrivent bien entendu. Ce passage, aussi long soit-il, est parsemé de moments de tolérance mais, des fois, beaucoup et surtout d’intolérance.

En fait, il y a plusieurs définitions de la tolérance, nous prenons la plus simple : la tolérance est une attitude qui consiste à accepter l’autre malgré sa différence, d’accepter sa manière de penser ou d’agir qui est différente de celle qu’on adopte soi-même. Par exemple, il y a des africains subsahariens et des Syriens qui se sont installés dans notre pays le Maroc pour les différentes raisons mais essentiellement la guerre en Syrie et l’immigration clandestine pour les subsahariens. En fait, ils sont différents de notre communauté mais ils arrivent plus ou moins à s’intégrer dans le pays. Certes, la loi nous oblige à respecter autrui, ces étrangers ; mais la tolérance émane de la quintessence de l’être humain. Et comme disait Voltaire dans son Dictionnaire philosophique en répondant à la question Qu’est-ce que la tolérance : c’est l’apanage de l’humanité…. c’est la première loi de la nature[2]. C’est-à-dire, la tolérance est naturelle à l’homme, c’est-à-dire que l’homme est fait naturellement pour être tolérant. La tolérance, selon Voltaire, est le fait d’accepter dans une même société la coexistence de plusieurs points de vue que ce soit religieux, philosophique ou moraux. Donc, cette capacité d’accepter l’autre dans sa différence est une valeur sociale.

Cette définition est reprise dans le roman Voyage inachevé sous une forme de situation de communication :

« Leurs voisins leurs offraient de temps à autre de la nourriture notamment le couscous du vendredi ou le repas de fête. En reconnaissance de leur générosité, Amoura, qui restait souvent à la maison, apportait de l’aide aux voisins qui le sollicitaient. Ils devinrent connus dans le quartier. »[3].

    Cette situation de convivialité n’est pas fortuite parce qu’elle montre un aspect de tolérance : le Marocain est connu mondialement par son hospitalité. Et l’hospitalité consiste à offrir et à partager avec autrui. Donc, offrir le couscous est un signe de tolérance qui témoigne d’un rapport positif entre les personnes malgré leurs différences.

  Restant toujours avec les moments de tolérance dans le livre, au chapitre intitulé Sur le chemin, une femme d’un village, invite les trois jeunes candidats à l’immigration clandestine, à héberger dans un temple pour se reposer après trois jours de marche sans halte :

« quelques temps plus tard, la femme revint accompagnée d’un gosse. Elle apporta une bouteille d’eau, du pain et du thé. Elle leur expliqua que la fatigue et l’inconfort ne sont que des témoins de l’effort et qu’ils ne doivent jamais perdre l’espoir. Que seul le découragement est l’éternel ennemi qui empêche l’aboutissement des projets. Que le découragement est un saignée de l’âme et qu’il faut l’éviter autant que possible ! »[4].

Ici la tolérance se manifeste à travers un geste simple mais confortant, rassurant et encourageant. Les mots sont souvent faciles à prononcer mais pourquoi ne pas choisir des mots bienveillants comme ceux de cette dame ? La tolérance est aussi et surtout des mots pour rendre les gens heureux.

 En outre, la tolérance constitue également une forme de compromis, d’arrangement et de conciliation avec soi entre ce qu’on peut accepter et ce qu’on peut rejeter. C’est une tolérance à ce que notre esprit rejette instinctivement parce qu’il ne l’a pas enregistré antérieurement comme positif. L’exemple du personnage Amoura illustre notre propos à la fin du roman, à l’excipit. En fait, Amoura, le seul rescapé des différentes épreuves, va se réconcilier avec lui-même et décide de renoncer définitivement au voyage en Europe :

« Des mois passèrent, Amoura renonça définitivement au voyage en Europe. Il se lança vivement dans le commerce. En plus de la boutique qu’il occupait au centre-ville, il monta une entreprise d’import et d’export. Il exportait l’huile d’olive du Maroc et importait des objets artisanaux de son pays d’origine. Il améliora considérablement sa situation, loua une maison dans un quartier aisé et la meubla au goût de sa copine. Les deux amoureux décidèrent finalement de se marier pour officialiser leur lien. »[5].

 On remarque bien que devenir tolérant avec soi-même est une vertu qui nous permet d’être indulgent avec soi-même. Amoura, avec ce pas en avant, arrive à s’intégrer dans la société marocaine, à régulariser sa situation administrative, à développer son activité commerciale, à aimer, à être aimé et à tomber amoureux d’une belle jeune fille. La tolérance avec nos erreurs est le début d’une nouvelle voie, la voie de la prospérité…

Certes, Amoura a pu s’intégrer dans notre société, mais combien d’autres subsahariens n’ont pas arrivé à ce stade ? ils vivaient clandestinement dans les forêts ou dans des demeures abandonnées, ils mendiaient dans les ronds-points et ils sont exploités au travail. Ces immigrés vivaient quotidiennement et continuellement des intolérances intolérables. Qu’est-ce que donc l’intolérance ? Et quelles sont ses différentes formes dans le roman « Voyage inachevé » ?

Contrairement à la tolérance (accepter l’autre, comprendre l’autre, aller vers l’autre), l’intolérance est une forme de blocage, de barrière et de rejet systématique. C’est un facteur de méconnaissance et inévitablement un facteur de dégradation de l’être humain. C’est un moyen sûr pour tomber dans l’obscurantisme, l’absolutisme, le dogmatisme ou le fanatisme. Et du coup, de tomber dans l’erreur et dans l’excès. Celui qui adopte l’intolérance perd sa faculté d’analyse et de filtration des informations perçues. Il devient un simple corps sans âme ni raison.

 le roman interroge dans son ensemble une idée cruciale, c’est la question de l’immigration et ce qu’elle provoque en termes d’intolérance. Ainsi, faut-il demander pourquoi ces jeunes africains choisissent de quitter leurs pays et d’offrir leur corps au large de la méditerranée ? la réponse est au bout des lèvres d’Amoura : « ils avaient fui la misère et la dictature…la faim et la torture »[6]. Ici, on voit clairement l’intolérance politique qui se manifeste à travers l’absolutisme et les guerres civiles. Voltaire disait dans Le traité sur la tolérance : « La tolérance n’a jamais excité de guerre civile, l’intolérance a couvert la terre de carnage. »[7].

Sans conteste, la dictature est la forme la plus horrible de l’intolérance qui pousse les gens à partir à la recherche de la dignité, à la recherche de la sécurité, à la recherche de la liberté. A cet effet, les africains se trouvent par malheur entre le marteau et l’enclume : le marteau de la dictature et les guerres civiles et l’enclume de la fermeture des frontières. Et oui… les Africains n’ont pas le droit à la mobilité, pourtant c’est un droit international :

les citoyens des pays riches ont cette liberté de circulation dans le monde entier alors que nous, les africains, nous avons besoin de tout un processus pour justifier le voyage. Or, la déclaration universelle des droits de l’homme et dans son article 13 annonce que : « Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays »[8].

Cet article précisément était débattu dernièrement sur les réseaux sociaux par rapport à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. En effet, l’Ukraine a mis en application ce droit qui est de quitter son pays et de s’exiler, à fortiori quand les citoyens sont exposés à un danger. Tous les pays de l’Union Européenne sont mobilisés pour accueillir et protéger les Ukrainiens.

Cependant, la communauté européenne n’a pas estimé nécessaire de mettre en application un dispositif, en l’occurrence ledit article 13, pour protéger les africains.

Les européens restent plutôt inertes, lissant le bassin méditerranéen comme un cimetière pour les africains. Les internautes critiquent ce qu’on appelle le « privilège blanc » et sa double posture. Rokhaya Diallo revient dans l’émission Balance ton poste sur le sort des réfugiés pendant la guerre en Ukraine en disant :

« Quand des noirs, des arabes, des musulmans sont exposés à la douleur, on considère que c’est une situation normale et acceptable. Je pense qu’il faut que des corps blancs expérimentent la douleur de l’immigration pour qu’enfin on éprouve de la compassion et de l’empathie. »[9].

  Dans le roman Voyage inachevé, Amoura interroge ce double visage des européens en disant :

« Qu’est-ce qu’elle fait, cette communauté nommée internationale ? elle donne les chiffres des victimes et leur sexe, elle informe sur leur âge, le lieu de disparition et pleure les victimes. Elle se contente des paroles sans prendre aucune initiative. Il me semble que notre communauté ne diffère pas trop de notre gouvernement, elle fait des discours et n’engage aucune action. Pourquoi ces Etats et ces unions internationales ne font rien pour les Africains ? Ils exploitent pourtant les richesses de l’Afrique ! sincèrement, je doute de tout ce qu’ils racontent de la démocratie et des droits de l’Homme. »[10].

 Cela nous rappelle une phrase sarcastique de Voltaire extraite de son conte philosophique Zadig ou la destinée : « Les hommes sont des insectes se dévorant les uns les autres sur un petit atome de boue. »[11].

 Dans un autre registre, le roman fait une allusion à un autre aspect d’intolérance, le plus dangereux à mon sens, c’est l’intolérance religieuse ou le fanatisme. Bien entendu, le personnage Kama, au lieu de suivre le chemin de son compatriote Amoura et de s’intégrer à la société marocaine, il s’intègre à un groupe terroriste musulman après une rencontre avec un marocain islamiste. On remarque de la page 92 à la page 94, les différentes stratégies de manipulation pour séduire le jeune Kama à l’idée héroïque et diabolique du djihad dans la voie d’Allah pour défendre l’islam contre les ennemis de Dieu.

Si la police marocaine n’était pas intervenue au moment opportun, Kama aurait pu s’exploser dans un lieu public ou dans un endroit stratégique, il aurait causé ainsi la mort des victimes innocentes et il aurait semé la peur, le danger et la méfiance. L’interrogation de Voltaire est toujours valable dans notre temps contemporain en disant : « Il est donc temps dans l’intérêt du genre humain d’examiner si la religion doit être charitable ou barbare »[12].

    C’est cette intolérance au nom de la religion que les philosophes des Lumières, ont combattu durant des siècle pour rétablir la raison à la place de la foi aveugle et aveuglante. Dans le texte de Lakbir on trouve cette incitation à l’usage de la raison pour poser des questions, pour comprendre, pour avoir finalement un esprit critique et de ne pas suivre aveuglément un discours rébarbatif :

« Amoura explique à Kama les différents niveaux de compréhension d’un discours quel qu’il soit. Il lui apprit que l’appréhension d’un discours est relative plutôt aux compétences et aux intentions du récepteur qu’au message lui-même. Il attira son attention sur l’instrumentalisation des religions et sur l’exploitation des fidèles à des fins qui ne sont pas religieuses. Il reconnut que le savoir, qu’il soit religieux ou scientifique, doit être conscient pour être utile, générer des réflexions et favoriser l’interrogation sur soi-même et sur le monde. Il montra que l’adhésion à des valeurs non comprises et non soumises à une certaine critique permet au sentiment de prendre le dessus »[13].

 La religion ne serait alors qu’une forme de liberté individuelle liée au droit de croire en telle ou telle religion. Cette religion doit se pratiquer chez soi ou en communauté dans des endroits qui lui sont dédiés, conformément aux valeurs de liberté et de tolérance, car nul ne doit être contraint de croire ou de ne pas croire.

Cela fait partie des libertés individuelles que nous devons tous respecter. Et le fait de dissocier la loi de la religion ne veut pas dire pour autant que nous ne sommes plus un pays musulman. Nous sommes un pays musulman parce que la majorité des citoyens sont de confession musulmane…. Par contre nous sommes Africains parce que nous appartenons à cette terre qu’est l’Afrique.

Pourtant, nous oublions souvent que nous sommes des Africains. C’est une forme d’intolérance par rapport à notre géographie. Dans le texte de Lakbir, le personnage Amoura pose cette problématique identitaire :

 « Il remarqua également que les marocains l’interpellaient Africain. Il s’interrogea : les écoles marocaines enseignent-elles la géographie ? les Marocains connaissent-ils le continent auquel leur pays appartient ? s’ils ne se reconnaissent pas dans l’Afrique, qu’est-ce qu’ils peuvent être alors ? et pourtant l’Afrique du Nord a une Histoire très ancienne. Elle a vu naître des civilisations diverses qui avaient marqué entièrement le continent et le bassin méditerranéen comme en témoigne l’archéologie ! S’agit-il d’une crise identitaire ?»[14]

 Notre identité constitue, en fait, une richesse mais on la limite à certaines appartenances sectaires et raciales et on fausse la bonne voie pour des faux débats. Et là, on se rappelle un livre très intéressant intitulé Les identités meurtrières de Amin Maalouf, un écrivain libanais.

Pour Amin Maalouf, L’identité constitue une richesse si elle prend ses ressources de plusieurs appartenances que ce soit religieuse, ethnique, tribale ou autres. Par contre, Réduire cette variété d’appartenances à une seule est donc réducteur, voire manipulateur. Et cela conduit forcément à la violence qui est la manifestation concrète de l’intolérance.

Pour terminer, nous avons la forte conviction que les seuls remèdes à l’intolérance demeurent l’éducation et la discipline. Une éducation basée sur les principes de l’ouverture, de la liberté, du respect et donc de la tolérance. Ces principes constituent les clés de tout développement, car en respectant, on apprend et on construit.

 Le but recherché de cette présente étude est de créer chez le citoyen marocain, dès son plus jeune âge, une parfaite symbiose entre sa liberté de parler ou d’agir et son obligation de respecter l’autrui malgré la différence. Et ce n’est qu’à partir du moment où nous serions tous conscients de ces principes de tolérance que nous pourrions alors parler de la bonne pratique citoyenne.

Finalement, nous remercions vivement et chaleureusement le romancier El Ghazi Lakbir de nous avoir dédié ce régal au goût de la littérature, du voyage et de la tolérance.

   *Younes SAOUDI, Enseignant de la langue française au Lycée Qualifiant Zitoune, Meknès.

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[1] Voyage inachevé, El Ghazi Lakbir, éditions La Vague Culturelle, février 2020.

[2] Dictionnaire philosophique, article Tolérance, Voltaire, 1764.

[3] Voyage inachevé, El Ghazi Lakbir, éditions La Vague Culturelle, février 2020, p. 77

[4] Ibid., p. 27.

[5] Voyage inachevé, El Ghazi Lakbir, éditions La Vague Culturelle, février 2020, p. 101.

[6] Voyage inachevé, El Ghazi Lakbir, éditions La Vague Culturelle, février 2020, p. 30.

[7] Le Traité sur la tolérance, Chapitre IV, Voltaire, 1763.

[8] La Déclaration universelle des droits de l’homme, Article 13, ONU, 1948.

[9] https://www.youtube.com/watch?v=ZY_JEe0inmM, vu le 10/03/2022.

[10] Voyage inachevé, El Ghazi Lakbir, éditions La Vague Culturelle, février 2020, p.17.

[11] Zadig ou la Destinée, chapitre IX, Voltaire, p. 35.

[12] Traité sur la tolérance, Chapitre I, Voltaire, 1763.

[13] Voyage inachevé, El Ghazi Lakbir, éditions La Vague Culturelle, février 2020, p. 76.

[14] Ibid., p.94-95.

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