?A vrai dire  : A quoi joue le pays des Lumières

Saoudi El Amalki

Qui empêcherait la France de cesser de traîner les pieds afin de se fixer une décision aussi claire que ferme par rapport à la question du Sahara, à l’instar de ses pareils du vieux continent, au lieu de verser dans la «duplicité» coquine?

Voilà donc une question qui interpellerait, sans nul doute, le commun des mortels, en ces temps de «tension» tamisée entre deux nations à l’Histoire frappée du sceau, tantôt d’éclaircie, tantôt de broussaille.

Depuis le recouvrement de son indépendance, le Maroc s’est résolument attelé, non seulement à pérenniser ce challenge national auquel se sont mis conjointement à l’œuvre, la Monarchie et le Peuple, mais également à s’affirmer en État fort, digne et synergique pour sa postérité.

Dès lors, tant d’eau a coulé sous les ponts pour ce bout de terre qui connut des périodes de plomb comme d’aplomb, sans qu’il ne plie l’échine, à nulle ère de son parcours séculaire.

Aujourd’hui, la France paraît décliner ce petit «poucet» de jadis dont les griffes poussaient sur les chapeaux de roues, par le même esprit de la communion de son tandem indéfectible que sont à jamais, le Roi et le Peuple tel qu’ils le furent, depuis plus de douze siècles.

François Hollande vient d’alerter à qui voudrait l’écouter, sur cette vérité inamovible : « Tâchez de ne plus se conduire avec le Maroc comme par le passé. Ce n’est plus une colonie ! ».

Ce Maroc dérange et exaspère toute velléité coloniale depuis qu’il conquiert, de par son intention unioniste les contrées africaines, en quête de souveraineté et de libération contre le carcan hégémonique.

Cet entrain volontariste qui s’illumine sur nombre de pays africains, conforté par la conscience ardente du potentiel dont ils regorgent et par la mise en phase de la négritude d’exception, comme avait rêvé un certain Léopold Sédar Senghor, le poète universaliste sénégalais, rétracte petit à petit, le tapis de sous les pieds des anciens colonisateurs.

Ce même Maroc n’est plus l’otage de son propre Sahara, depuis que sa thèses, juste et légitime, s’avère irréprochable aux yeux de la communauté internationale.

Aussi, la kyrielle de nations court-elle soit pour abjurer l’ancienne sottise de croire à la supercherie séparatiste, soit reconnaître sans tartuferie, la marocanité du Sahara ou encore planter des représentations consulaires à Laayoune ou Dakhla.

Il semble que la France fait partie de ces contrées d’Europe, fort «timorées» par le conflit russo-ukrainien et peine à trouver de quoi se faire couvrir durant le prochain hiver.

Alexandre Poutine aurait convié les «frileux» de l’Hexagone de «venir se chauffer sur le territoire de l’ours enragé».

Pendant ce temps, Emmanuel Macron s’en est allé «quémander» le gaz naturel auprès des militaristes algérois d’un pays jugé, il n’y a pas si longtemps, de terre «sans histoire ni géographie».

Assurément, la foudre impétueuse des États-Unis qui «assommait» l’équation locale par cette acception subite de l’appartenance du Sahara à la mère-patrie du Maroc, de même, le «deal» affiché avec l’Etat hébreu, auraient branlé toutes les donnes, au point de désarçonner tous les calculs mis sur orbite.

La France n’en est pas dupe et sait pertinemment que l’effritement du guêpier dans lequel elle se serait jetée, réside en l’arrêt de son obstination fortuite à l’égard de son «allié» fiable et loyal qu’est le Maroc.

Qu’est ce qui lui en rogne tant les ailes à s’y opposer ? Incontestablement, le tempérament «hautain et dédaigneux» qu’elle n’aurait cessé d’entretenir, réveillé par la nostalgie de naguère !

Toutefois, ce n’est qu’une vague parmi tant d’autres, qui se serait estompée, une fois que la raison aurait repris le dessus !

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