..Salima Elkoulali: La traduction juridique en langue amazighe exige le professionnalisme
Propos recueillis par : Moha Moukhlis
ENTRETIEN : Dans le cadre de la participation du Centre de la Traduction, de la Documentation, de l’Edition et de la Communication (IRCAM) au SIEL, nous avons posé deux questions à la chercheuse-traductrice, Salima Elkoulali responsable de ce centre.
Question : Quelle est l’importance de la traduction en amazighe dans le domaine juridique ?
Réponse : La traduction juridique en langue amazighe est un champ non investi, du fait que la majorité des traductions ont porté sur la littérature. Parce que le texte littéraire offre plus d’espace à l’expression. Alors que le texte juridique use d’un vocabulaire « objectif » qui évacue et les sentiments et la « création ».
C’est un domaine qui exige le professionnalisme, le respect du contenu du texte. La traduction se fait alors via une terminologie spécialisée, précis et mono sémantique.
L’importance de ce genre de traduction est de permettre un cumul dans ce domaine spécifique que sont les lois. Il peut faire l’objet d’étude au sein des universités. Il requiert aussi de l’importance pour les institutions.
Question : Quelles sont vos contribuions dans ce domaine ?
Réponse : Il s’agit de lois relatives à l’environnement : la loi relative aux énergies renouvelables et la Charte nationale de l’environnement et du développement durable, éditées en 2022. Figurent aussi parmi mes travaux : le Code des libertés publiques en deux partie ; la première est éditée en 2020.
J’ai également finalisé la traduction d’autres textes qui seront publiés par l’IRCAM : La loi sur les droits d’auteur et la loi relative à la nationalité marocaine.
La rareté de traductions des textes juridiques a poussé notre centre à investir ce domaine. Une conférence qui dressera le bilan de nos réalisations aura lieu au SIEL, au stand de l’IRCAM.
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