!L’ère transitoire

AZULPRESS – Saoudi El Amalki //

De quelle levure sera donc monté l’an 2021 qui se pointe au terme d’un peu plus d’une semaine ? Il est évident que l’année 2020 qui rend maintenant ses ultimes soupirs était marquée par la pandémie sanitaire. Cette crise virale qui s’est propagée environs une dizaine de mois, a occasionné de grosses pertes en vies humaines et dégâts social et économique. Sans avoir nullement l’intention de verser dans une sorte de bilan annuel de cette période cruciale, on se focalisera tout particulièrement sur les perspectives d’avenir et les défis à relever. Tout d’abord, il y a lieu de revenir sur l’épidémie ravageuse qui mine la population et affecte l’économie. Après avoir déployé des énergies colossales pour transcender ce drame, on entamera, dès les premières semaines de l’année, la campagne nationale de vaccination. Une opération capitale à laquelle les populations, toutes catégories réunies, sont soumises, en deux reprises et sur lesquelles les espoirs sont nourris dans les quelques mois qui suivent pour mettre un terme à ce stress tragique. Ce serait bien sûr, le défi primordial de ces débuts de l’année prochaine qui non seulement s’affrontera à l’aspect sanitaire de cette épidémie, mais aussi à la relance du volet économique, à travers l’incitation au redressement entrepreneurial fort affligé. Ceci étant, le processus du parachèvement de la cause nationale qui connaît actuellement des développements réjouissants, s’avère plus que jamais, un souci majeur, en raison de l’imminence et surtout de la prééminence qu’il draine dans divers milieux de la planète, à voir la genèse consulaire ambiante et la caducité vaporisante de la thèse hostile. Ces deux préoccupations existentielles du pays qui, sans nul doute, marqueront l’action synergique de toutes les composantes, devraient reposer sur des faits concrets au niveau du front intérieur, à commencer par la mise en selle d’un nouveau modèle de développement qui soit au rendez-vous avec les attentes et les ambitions sur tous les plans démocratique, politique, économique, social, écologique, culturel…Les succès probants que le Maroc a bien pu cumuler en termes de l’intégrité territoriale et certainement sanitaire, sont de nature à constituer un socle édifiant pour toutes ces conquêtes postérieures. On n’a plus le droit de continuer à tolérer un Maroc à double vitesses, alors que qu’il met le cap sur une phase neuve, fondée sur la confiance universelle traduite par la panoplie d’investissements attendus dans le Sud, en passe de susciter une attractivité hallucinante. Une occasion opportune de rompre avec des pratiques néfastes qui rongent le tissu sociétal et qui entravent l’évolution sur les bases de la justice sociale et spatiale, l’Etat de droit et des institutions, la lutte contre le monopole, la rente, l’impunité, la corruption, la dépravation…Pour ce faire, il va falloir s’atteler, en cette nouvelle année qui profile a l’horizon, à réunir les conditions d’un échéancier fort et transparent qui combattrait la désaffection massive des populations à l’égard des élections et valoriserait la pratique partisane au lieu de l’asservir pour s’en servir pour « préfabriquer » des cartes politiques. Du pain sur la planche pour cette nouvelle année, considérée comme une transition de la prochaine ère d’un Maroc uni, libre et prospère !

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