Le Maroc face aux défis de l’avenir !

AZULPRESS – Saoudi El Amalki //

Il ne fait pas de doute que les relations du libre échange avec le Royaume-Uni qui aujourd’hui, entrent en vigueur, à la veille du Brexit, sont de nature à fortifier les rapports mutuels en termes de réciprocité économique. Cette opportunité à saisir à bras-le-corps, est à même de mettre du tonus dans la machine bilatérale huilée, en pleine fermentation. En fait, le pays du big ben qui siège en permanence au conseil de sécurité n’est pas tombé de la dernière pluie, au sein de l’échiquier planétaire. On n’est pas à coup sûr, sans savoir que cette mutualité de plus en plus profonde, au plan commercial, ne serait guère limitée à ce niveau, mais sans nul doute, elle se répandrait davantage pour impacter aussi les aspects politiques et diplomatiques. D’autant plus que le troc actuel porte également sur les provinces sahariennes, ce qui implique à n’en pas douter, une reconnaissance à ce niveau de la part du partenaire britannique. Après le coup d’éclat somptueusement arboré par les États-Unis, par le truchement de son président, en direction de notre cause nationale, son allié anglo-saxon sur la Tamise compte solidifier les passerelles de coopération dans ces domaines diversifiés, en plaçant aussi une représentation consulaire sur l’une des destinations phares du Sahara, à l’instar de son associé traditionnel de choix. La diplomatie marocaine aurait donc tenté d’une pierre plusieurs coups, dans la perspective de mieux négocier la question du Gibraltar, plutôt en interlocuteur « convivial », sous les auspices de l’oncle Sam. Exactement comme pourrait évoluer l’affaire des colonies du nord à savoir Ceuta et Melilla, avec l’entrée en lice du pays ibérique dans le giron du pourparler régional au cœur duquel le Maroc serait en position win win avec les grands protagonistes, compte tenu de sa posture géostratégique et de sa stature régulatrice dans cette zone à ébullition.
L’acheminement de l’intégrité territoriale aussi bien au nord que sud du Royaume, vers l’aboutissement salvateur, quoiqu’à des tons et des temps différents, ne fait que se profiler à l’horizon, de par cette dynamique fracassante en gestation à laquelle se greffent résolument des grandes puissances mondiales. Dans cette nouvelle donne qui, visiblement prend forme avec résolution, car ce n’est pas du tout casuel ni accidentel que les États-Unis mettent le cap sur la région, notre pays se trouve dans l’obligation absolue de se tenir plus que jamais, à sa souveraineté nationale contre toute forme d’asservissement voire de dépouillement. Ensuite, pour ce faire, notre pays n’a pas alors le choix que de se hisser dans la cour des grands, puisqu’il s’entoure désormais des grands, c’est-à-dire, consolider sa démocratie vilement fragilisée par les manies rétrogrades et abusives et renforcer sa justice sociale et spatiale afin d’immuniser et d’impliquer toutes les souches de la société dans le processus du progrès. On ne peut prétendre se mesurer à de grandes nations où la démocratie et le progrès sont légion, en étant bien deçà de ses facteurs sine qua non ! Le Maroc a, en effet, tous les moyens pour être à la hauteur de ce nouvel entrain afin de prendre le train de l’expansion, pourvu qu’il mette fin à son train-train d’évolution injuste et suranné.