Le hara-kiri du président tunisien, Un acte suicidaire

Saoudi El Amalki

L’agissement hostile de la présidence tunisienne à l’égard du Maroc, ne fait que se confirmer, au fil du temps. Après son abstention saugrenue au siège onusien, consécutive à la prolongation de la mission de l’envoyé spécial des Nations Unies dans les lieux du différend, elle récidive à présent par l’accueil «chaleureux» au séparatiste grivois, sur le tapis rouge déroulé en son honneur, en sa qualité de participant officiel aux travaux du 8ème sommet du forum de coopération nippo-africain de Tunis (TICAD).

Une invitation unilatérale à ce lascar qui, ipso facto, suscitait une large riposte courroucée non seulement dans les milieux de la société marocaine, mais également chez nombre de représentants du peuple tunisien, vachement contrarié par cette offense ignominieuse envers un pays maghrébin dévoué et solidaire. Il est bien clair qu’à travers cette attitude acerbe, affichée aux dépens du Maroc dont les diverses marques de sympathie furent gracieusement exprimées, au service du peuple tunisien, atrocement miné par la pandémie, le pouvoir en place depuis 2019 en deviendrait aussi bien ingrat qu’amnésique, sous l’infâme tyrannie de la junte algéroise et ses pratiques immondes, entachées de soudoiement multiformes.

Il n’en demeure pas moins évident que cette bourde grossière du président tunisien aura enclenché un cyclone de remous acariâtres, au moment où la tension monte déjà d’un cran, après la rancœur en forte ébullition, causant un malaise sociétal, suite à la dissolution despotique du parlement. Ce comportement inamical qui se tisse crescendo au sein d’un pays étant animé de front par les valeurs de démocratie, de liberté et de justice, magistralement manifestées lors de la «révolution du jasmin», est en passe de bafouer cet entrain populaire, par ce régime autocratique soumis à son alter égo militariste dictatorial du palais El Mouradia.

La contagion discrétionnaire ne se fait pas attendre entre les deux voisins dont les pouvoirs ont toujours les peuples réciproques sur le dos et dont les exigences maghrébines du passé et du dessein commun sont renvoyées aux calendes grecques.

Par son acte inédit, perpétré hargneusement contre l’intégrité territoriale du royaume et au détriment d’un peuple dont le Sahara constitue la partie prenante indissociable de son existence, le président tunisien Saïd Kaïs se fait «hara-kiriser», tel un Samouraï japonais, en s’éventrant la panse, nourrie de «bestialité», au lieu de se faire inculquer le savoir nippon, en matière de technologie de pointe.

Décidément, la Tunisie aura scellé la dislocation de l’Union du Maghreb et enterré de manière déplorable tout rêve de sa résurrection au profit des peuples de ce bloc «complémentaire», tant que les régimes totalitaires algéro-tunisiens détiennent encore les rênes de leurs entités correspondantes.


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