!Et si l’Algérie jetait l’éponge
AZULPRESS-Saoudi El Amalki //
A quel jeu joue l’Algérie, face à cet étau qui ne cesse de se resserrer contre elle, de toutes parts. Après s’être infligée de cuisants revers dans ses fols actes hostiles à notre cause nationale, la junte du palais El Mouradia s’acharne à récidiver davantage, bien que les galonnés semblent être désunis et disjoints. En revanche, par-ci, par-là, des voix du peuple algérien s’époumonent pour s’indigner à tue-tête et cracher le mot sur les réseaux sociaux, devant cette humiliation exaspérante. « Qu’a-t-on gagné de cette animosité éternelle à l’égard des voisins si ce n’est les déboires qui n’en finissent jamais ?, lit-on un peu partout dans leurs déclarations outrées. La soldatesque algérienne paraît si désappointée qu’elle ne sait plus à quel saint se vouer. D’une part, son amour propre endurci depuis des décennies par « le complexe marocain », se blesse encore de plus belle par les récentes prouesses de son rival juré et d’autre part, il a tant de peine à abdiquer quoique ses égarement le mènent droit au mur. La rancune est à son paroxysme, depuis que l’autocratie s’est emparée de ces gouvernants dépourvus de toute sagesse humaine. L’illustre romancier russe, Fiodor Dostoïevski du 19ème siècle disait un jour dans son œuvre carnet du sous sol : « Où il n’y a pas d’amour, il n’y a pas de sagesse !». Le monde semble avoir pitié de ce ramassis militariste qui continue à se foutre le doigt dans l’œil au moment où les cris de bon sens tentent vainement de lui indiquer la voie de la sortie. Cette attitude rébarbative des vieillots algérois semble parfaitement correspondre à ce proverbe chinois : « Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt ! ». Depuis fort longtemps, le régime algérien, marqué de despotisme démesuré, fondait son plan expansionniste sur la chimère qui, au fil du temps, finit par s’estomper. Entre-temps, notre pays, muni de son conglomérat compact du Roi et du Peuple et de sa stabilité inébranlable, se fraie son bonhomme de chemin dans la justesse et la loyauté. Ce réalisme lui confère les performances consécutives à chaque épreuve et le fait couvrir de sympathie universelle dans ce parcours infaillible. Depuis l’ère Boumediene qui avait secrété les toutes premières glandes envenimées, l’Algérie ne s’est jamais arrêtée de contrarier notre pays, de violer le bon voisinage, de semer la propagande nocive à son égard et torpiller le projet du grand Maghreb. Malheureusement, ces agissements acrimonieux n’ont fait, en fin de compte que déchoir son énergie et faiblir son peuple, de par l’appui sournois que la junte algéroise porte à son pantin sécessionniste et la dilapidation des fonds qu’il subtilise et détourne dans les banques étrangères. Actuellement, nul ne saurait cautionner les monstruosités d’un régime en pleine décadence, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. La démocratisation émanant du peuple algérien, désabusé et atterré, serait la seule issue de la mutation salutaire vers la délivrance de la Nation du million de martyrs et la reconstruction du grand Maghreb. « Il faut savoir mettre fin au blocus, au système qui engendre l’injustice et met en péril la vie de l’humanité ! », disait Fidel Castro, le légendaire révolutionnaire cubain. Pourvu que le régime de l’Est en tire les leçons requises !
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