!A vrai dire: Relancer le tourisme
Saoudi El Amalki
La relance du tourisme se fait crescendo, en particulier dans l’aérien, depuis que l’Etat se décide à rouvrir le ciel, fort tardivement par rapport à ses pairs un peu partout au monde. Sans aucunement verser dans le négativisme ni tomber dans les trouble-fêtes, on s’accorde à dire que les mesures de redressement de ce secteur se devront de prendre leurs appuis en plein période de pandémie, pour être fin prêt à la reprise.
Toutefois, il faut bien dire qu’on met la main à la pâte pour tirer son épingle du jeu, dans une épreuve en sérieux branle-bas. En effet, on compte, dans la foulée, une série de vols qui prennent d’assauts les aéroports du pays, notamment Casablanca, Marrakech, Agadir, Tanger…, pour desservir les diverses destinations touristiques respectives.
Dans le même ordre d’idées, les avions low cost ont pris du service, en provenance d’une panoplie de marchés émetteurs, juste après l’annonce du déverrouillage du ciel national au profit de dessertes aériennes des tourismes, mais aussi de compatriotes en situation de blocage forcé d’outre-mer.
En parallèle, d’autres mesures à mettre en avant sont décrétés en faveur des personnels du secteur, sous forme d’aides, en vue d’alléger les malaises de deux années de deux années de cruelle oisiveté. Depuis déjà des lustres, le tourisme porte du plomb dans ses ailes. Au fil du temps, il ne fait que battre de l’aile.
On a beau tenter de lui donner des ailes, force est de relever qu’on lui cisèle ces ailes, chaque fois qu’il se décide à en déployer pour voler à tire-d’aile. Et pourtant, ce ne fut pas les larges ailes de l’aigle perçant qui lui manquaient afin de redorer le blason son secteur.
Mais, on ne cesse jamais de lui rogner les ailes sous prétexte qu’ils ne bat plus que d’une seule aile. Et comme « le malheur ne vient pas seul », la pandémie n’avait fait que déplumer complètement le secteur. Il va sans noter qu’aussi bien les institutionnels que les professionnels toutes disciplines confondues, mettent les bouchées doubles dans l’espoir de raccommoder toutes les pièces en haillons tristes.
Récemment encore, l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), à travers son Directeur Général s’est rapproché du marché germanophone, par un Tour Opérateur connu et reconnu, le FTI Group, dans le sillage de la démarche de vitalisation du tourisme, par le biais des TO de référence.
Cet acteur pionnier sur les marché germaniphones est considéré comme porteur majeur en perspective, plus précisément sur le marché allemand, aussi bien en termes de durée de séjour que taux de consommation et choix diversifié de l’offre surtout pour les destinations balnéaires, mais aussi culturelles et exotiques.
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