A vrai dire: La chimère algérienne s’estompe

Saoudi El Amalki

Depuis que le royaume du Maroc a suggéré le plan d’autonomie dans les terres sahariennes, en avril 2007, le conseil de sécurité de l’ONU considère que l’option référendaire au Sahara s’avère obsolète.

Cette caducité est d’autant plus criarde qu’elle confirme la justesse de la proposition marocaine, confortée par toute la communauté internationale, de par son aspect sérieux et crédible.

En revanche, l’alternative d’autodétermination dont l’ultime résolution 1359 de juin 2001, est littéralement sous les décombres du fondement réaliste, prôné par la Nation-mère et légiféré solennellement par l’avis consultatif de la cour mondiale en 1975, actant les liens solides et séculaires d’allégeance, entre la royauté et les concitoyens sahraouis.

Tout au long d’environs un demi-siècle, le voisin de l’Est, à travers son régime autarcique, s’érige en renégat belliqueux à l’opposé de la réalité historique et en brisure chronique à l’égard de la sympathie affichée avec la cause nationale.

L’instance onusienne a donc enterré le mirage auquel s’agrippe pathologiquement la junte algérienne, enfreint de manière effrontée, les décisions allant dans le sens de l’intégrité du territoire marocain et verse sans nul vergogne, dans la menterie immorale.

Bien au contraire, elle s’entête à mort dans l’impudicité totale, à attiser la sécession en dépit des déboires essuyés aux plans politiques et diplomatiques, au point de s’enliser dans la déchirure interne des masses et s’embourber dans la dérision externe de la la majorité écrasante de la planète.

En effet, plus elle s’obstine à vouloir s’opposer à cette vérité, plus elle s’assène davantage d’échecs et plus elle se trouve pratiquement dénuée de ses chimères.

Le Maroc est bel et bien sur son Sahara et y monte des édifices de tout acabit, au moment où le régime algérien monte des châteaux de sable dans le but d’assouvir en vain, ses désirs expansionnistes.

L’initiative géniale d’autonomie sur le Sahara, sous la souveraineté nationale, fut en fait, une issue définitive sur lequel s’estompent toutes ces voracités extérieures, comme l’avait bien mis en place notre voisin du Nord afin de faire front aux envies indépendantistes de maintes régions du pays ibérique.

A présent, ce n’est plus les résolutions onusiennes qui importent le plus, puisque la bande militariste d’Algérie n’en tiend jamais compte, mais, au niveau strictement humain, c’est plutôt les solutions concrètes envers des séquestrés de Tindouf, pris en otage pour des fabulations immondes d’Alger, ciblant sournoisement la « conscience mondiale », qu’il va falloir entreprendre.

Il est à rappeler que les aides humanitaires ne vont jamais à destination, car confisquées par les galonnés et leurs pantins, jetant ces victimes dans un traitement inhumain et tortionnaire.

Cette endurance dramatique qui s’opère sur les terres algériennes, au su et au vu de tout le monde, pendant presque cinquante ans, ne cesse d’interpeler la communauté planétaire, alors que leurs homologues sahraouis, dans les régions des provinces récupérées mènent leur vie de citoyens dans la décence, la liberté et la prospérité, au sein d’un cadre agréable et fiable.

Au pied du mur, le régime algérien a perdu le nord et s’attend à l’apocalypse!..


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