Le tourisme post-coronal !

AZULPRESS – Saoudi El Amalki

A seulement quelques mois de la chute du Covid 19, au vu de son ramollissement au fil du temps et de l’extension progressive de la vaccination dans le royaume, le secteur du tourisme devrait se préparer à la relance, à l’aide des mesures concrètes. En fait, l’Etat est appelé à se pencher sérieusement à cet envol que les constituantes attendent avec impatience.

La crise fut tellement affligeante qu’elle étouffe le domaine tant au niveau d’hôtellerie, de restauration, d’agences de voyage, d’artisanat que de guides… Certes, du côté du binôme central du département, on a bien voulu remédier à cette asphyxie, à travers des démarches pour le redressement du tourisme.

Seulement, il semble que ces tentatives ne sont pas parvenues aux fins escomptées. Les appels à garder les mêmes gestes barrières, à juste titre d’ailleurs, tout au long des périodes pandémiques les plus virulentes, n’ont pas favorisé le décollement du secteur.

En attendant alors, l’immunité collective qui sans doute, permet le retour à la vie normale, on aura aussi ouvert le ciel aux flux des matches émetteurs, dans tous les coins du monde. Est-on assez prêts pour la sortie du tunnel attendue dans quatre ou cinq mois à venir? On n’est pas tout à fait sûr si l’on sait que les décideurs n’ont, jusqu’ici, avancé de stratégie à court, moyen et long terme. Il est vrai que les régions, par le biais de leur Conseil Régional de Tourisme (CRT), s’ingénient à mettre en place des scénarios de dépassement, selon leurs moyens et ceux de leurs partenaires respectifs.

Mais, il faut bien dire que l’implication de l’Etat par son arsenal juridique, budgétaire, technique et logistique, s’avère le levier primordial de la chose touristique. A cet égard, il importe de s’atteler fortement à s’attacher au plus vite, les services de l’aérien en vue d’assurer les afflux sur les destinations du pays. On n’est pas sans savoir que les grandes firmes TO, à l’instar du géant allemand TUI, sont affectés par la pandémie et cherchent à délocaliser leurs bases plus porteurs.

Il urge donc à aller démarcher les hésitants d’entre eux afin de les persuader à les rallier, par l’intermédiaire des offres plus intéressantes et des facilités plus adéquates.

L’entreprise germanique qui vient de perdre plus de 3 milliards d’euros pour le compte de l’année 2020 et profitant de la recapitalisation de l’Etat, est en passe de chercher preneur. Il convient, en effet, de se montrer plus agressif pour pouvoir être à la hauteur de ces opportunités qui s’offrent à nos yeux, en ce temps post-coronal.

Ceci étant, on aura également la latitude d’aller dénicher d’autres Tours Opérateurs moins huppés sur la scène mondiale des voyages et tirer profit du potentiel dont regorge le pays, répondant à tous les goûts et les vocations. L’aérien est sans nul doute, la clé de voûte de tout essor touristique pour prétendre retrouver le sourire, frappé de fouet par la crise virale. Bien entendu, on ne pourrait non plus ignorer les activités parallèles qui bouclent la boucle du tourisme, aux plan de la restauration, des agents de voyage, de l’artisanat…