Walid Halimi, le bassiste le plus convoité de la place » (Jihane Bougrine) rend hommage à Tony Alle

AZULPRESS- En ces temps de la pandémie, le jeune musicien Walid Halimi a lancé, ce 30 avril 2021, son premier sigle « Tribute to Tony Allen » en hommage à Tony Allen, batteur nigérien de légende, un an après sa disparition en avril 2020 à Paris à l’âge de 79 ans. Le présent projet musical est le fruit d’un partenariat avec la Fondation Touria et Abdelaziz TAZI, L’Uzine, et la réalisation de Raja Saddiki.

« Dans ce titre je rends hommage à un homme qui était un véritable musicien, et qui a un sens rythmique unique. Son groove était d’une grande élégance. J’ai senti, ce 30 avril 2020, une urgence à composer cette chanson pour que ce maitre ne parte pas en silence », nous confie le jeune bassiste. « J’ai vécu l’ébauche de ce magnifique  avec toi, à la maison, et pendant le confinement et le résultat est grandiose », précise Ghizon Andalous, Directrice de Bakstage, Casablanca.

Né à Agadir en 1988, Walid Halimi a découvert très tôt sa passion pour la musique, il découvre en premier le Gnaoui grâce au maalam Kasri. Accompagné de son père Abdou, Walid fréquente chaque vendredi « Maasra » à Taroudannt, un lieu préféré pour notre artiste où il apprend les premières notes musicales : Dekka et le Malhoun grâce Baba Ali, le grand maître de Dakka.

En 2009, en tant que bon élève en classe, sa mère lui promet une guitare une fois il décroche son bac. Pari réussi, promesse retenue. Après un diplôme en Agroalimentaire, le jeune bassiste se lance officiellement dans le monde de la musique. « En séance de communication orale, Walid m’a surpris. Accompagné de sa guitare il a choisi nous jouer la fameuse chanson des Eagles, Hôtel California », nous confie sa formatrice Brigitte Glover.

Sa guitare sur le dos, Walid découvre les grandes scènes  au Maroc et dans d’autres pays. Avec une pléiade d’artistes marocains, il participe aux grands spectacles : Mawazine, Festival d’Essaouira, Timitar … Il part à la découverte d’autres scènes internationales au Côte d’Ivoire et Chili avec M. Nassouli, en Espagne avec la chanteuse Bougrine et M. Jbara, à Bruxelles, en Egypte (le festival de Sinai).

Le jeune bassiste nous déclare œuvrer pour une musique répondant à notre besoin en tant qu’être humain et « La musique c’est ma vie ». Une pratique de la musique avec des maîtres est le point fort de toute réussite, précise le jeune bassiste.

Halimi Abdallah


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