!Urbaniser et surtout désengorger
AZULPRESS – Saoudi El Amalki
Depuis déjà un bon bout de temps, Agadir est soumise à un trafic circulatoire infernal, du fait qu’elle ne s’y était pas préparé, au moment de la refonte de la ville, dès les années 70, après une décennie du séisme. Visiblement empressés par l’urbanisation de la cité conformément à l’appel royal de Feu Mohammed V, à travers la fameuse citation transcrite en stèle, sise en face de l’hôtel de ville, au cœur de la métropole, les bâtisseurs ont dû sous-dimensionner l’affluence de la circulation par la suite, pour conforter la vie des agglomérations futures. Aujourd’hui, on ne pourrait que déplorer amèrement cette insouciance dont les nuisances pèsent fort sur le mouvement ascendant des usagers de la rue. La croissance démographique s’est vite accélérée en l’espace de quelques ans et congestionne fortement les artères et les avenues étriquées. Il est vrai qu’on s’y mettait pour désengorger la mobilité des véhicules et engins, par le biais de la mise en place des rocades, des giratoires et des issues libératoires dans nombre de coins de la ville en constante explosion. Mais, il n’en demeure pas moins clair que l’état actuel de la fluidité est critique, surtout aux heures de pointe, notamment le long du barreau est/ouest, de la double voie vers Marrakech, sur l’avenue Hassan II et celle des FAR ou encore de Cheikh Saadi et de Abderrahim Bouabid… Certes, la route du contournement qui longe la ville vers la commune de Taghazoute dont les travaux s’apprêtent à s’entamer, aura sans doute, à alléger sensiblement le flux, sans passer par le centre-ville. Les calvaires quotidiens qu’endurent les conducteurs qui empruntent à titre d’exemple la route nationale 8 reliant la capitale du Souss à ses banlieues du Grand Agadir, est réellement un enfer, au niveau des attentes horribles générant des retards et des ratages préjudiciables. Cette saturation risque en fait, de susciter beaucoup de mal aux usagers, en plus des sentiments d’irritation qui en découle. Il va donc falloir remédier à cette tares dans les plus brefs délais, du moment qu’on ouvert des chantiers multidimensionnels en ces temps-ci aussi bien dans le cadre du Programme de Développement Urbain que les initiatives grandissantes du privé. Il importe de placer des passages à niveau sur les points sensibles de la ville, tel que les multiples carrefours du boulevard Mohammed VI, ceux du boulevard Hassan II et de l’avenue des FAR et surtout sur la route nationale 8. On pourra aussi prévoir des artères principales à sens unique, en particulier au boulevard Hassan II, en tant que poumon névralgique de la cité, afin de décongestionner le trafic, notamment en période estivale. Agadir s’est vivement agrandie et se devrait, en conséquence, de créer de commodités et d’agréments à ses résidents et ses visiteurs, d’autant plus qu’elle se targue de se hisser en une destination de prédilection.
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