Tourisme de croisière:Une filière à valoriser en parallèle

La destination de la capitale du Sous s’est de tout temps, focalisée sur la mer et le soleil. Il ne fait pas de doute non plus que cette niche balnéaire a constamment représenté la clé de voûte du produit régional, de par l’Aphrodite de la baie, érigée au giron des plus belles baies du monde.

Toutefois, des filières se sont mise à l’évidence, notamment la pratique de golf liée à la structure hôtelière ou encore du surf sur les splendides plages avoisinantes.

Pour la première, pas moins de cinq espaces golfiques ont été mis dans le bain en vue de drainer des amateurs de tous bords, en saison hivernale, alors que pour la seconde encore plus prisée, ce sport de glisse prospère à grandes enjambées, en particulier sur les rivages de Taghzoute.

En fait, l’entrain qui tend à diversifier l’activité du tourisme dans la région, se conforte aussi par un segment non sans importance dont la notoriété se fait de plus en plus, ressentir en densité et immensité.

En effet, depuis un bon bout de temps, le tourisme de croisière accuse une expansion tout à fait particulière, à travers l’accostage de géants paquebots au port de la capitale du sud, pour des escales à quelques jours.

Ce sont surtout des voyages récréatifs pour une catégorie de touristes à la recherche de l’exotisme et de la détente à bord de ces bâtiments flottants.

Une fois sur les quais, ils sont de fois plus de quatre mille passagers à dispatcher dans les hôtels de la ville, par le biais d’autocars, de façon fluide et ordonnée.

Ces flots de touristes avides de découverte et de shopping, mettent le cap sur les sites patrimoine à visiter, en sécurité et quiétude.

Il faut bien dire qu’Agadir serait le point de mire idéal pour cette formule qui prend assurément beaucoup d’ampleur par ces ingrédients nécessaires.

Il va donc falloir relever au plus vite la capacité litière dont le volume s’est beaucoup rétréci ces temps-ci, en raison de l’arrêt d’une vingtaine d’unités.

D’autre part, il convient également de créer des sites d’animation dont se conforteraient des lieux existants, tel le téléférique menant au pittoresque site patrimonial de la Kasbah d’Agadir Oufella, le Crocoparc de crocodiles sis à l’entrée de la ville par la route de la cité ocre, la fameuse mosquée Mohammed V du quartier de Talborjt, le prestigieux souk d’Al Had dont les murailles et les portails de haut standing sont restaurés à merveille.

Il va sans dire qu’en dépit du manque de constance, le tourisme de croisière pourra constituer une dynamique réelle dans la diversité de l’offre du produit de la destination en quête d’un nouvel élan de relance.

La station balnéaire prête au développement de cette forme de tourisme, par le truchement de sa position stratégique du l’Atlantique et de sa posture d’escale prépondérante en provenance du vieux continent et en partance pour d’autres cieux de la planète.