L’Office Chérifien des Phosphates (OCP) est en passe de pulvériser ses productions, suite à la mise sur orbite de l’approche Royale, relative à la transition progressive vers l’énergie verte et l’économie décarbonée.
Érigée en pionnière mondiale de la ressource blanche de qualité, la société publique entamera le programme d’investissement vert (2023/2027), à hauteur de 130 milliards de dirhams.
Cette dynamique d’envergure, majestueusement impulsée par le Souverain, à la continuité depuis déjà des années, s’insère pleinement dans une vision globale et avant-gardiste des nouvelles perspectives de l’énergie renouvelable.
Exploitant à plein régime l’essor explosif de l’engrais phosphaté durant ces dernières années, le groupe s’acquiert, chemin faisant, de la technologie numérique en vue de tripler la productivité et conquérir le marché de l’exportation, dans une optique d’être en phase des défis constants de l’agriculture pérenne et de la sécurité alimentaire.
Il importe de souligner à cet égard, la prééminence du groupe en matière de fertilisation novatrice, à travers le programme d’investissement pouvant accélérer la capacité de production, tout en procédant à l’enraiement carbon, à l’horizon 2040 et profitant en parallèle, de la lancée spectaculaire des énergies solaires et éoliennes par le biais desquelles le royaume se positionne en stature de référence.
Cet instrument industriel, fondé sur l’énergie verte, permet donc à l’Office d’approvisionner entre autres, le volume capacitaire des stations de dessalement d’eau de mer pour l’alimentation des zones mitoyennes de ses sites en service. En fait, la procédure autarcique sera de nature à renforcer son entrée en lice dans les concurrences acharnées, en investissant dans les filières des énergies renouvelables, hydrogène et ammoniaque.
Cette impulsion Royale dont les fondements ont été récemment mis en oeuvre par le mémorandum d’entente co-signé par les départements concernés du gouvernement et le groupe OCP, ambitionne de fournir un éventail d’intégration locale de l’ordre de 70%, ainsi que la création 25 000 emplois directs et indirects et l’aire d’accompagnement de 600 entreprises industrielles nationales.
Il faudrait bien dire enfin que cet éclatant sursaut de teneur économique considérable, aura sans nul doute, une retombée diplomatique indéniable du fait de son apport sur le dossier de notre intégrité territoriale, vis-à-vis, plus spécialement des contrées africaines.
Il va sans dire qu’au-delà de ses répercussions positives sur le conflit artificiel de la région, attisé de toutes pièces par la junte algérienne, de par la proximité avec le Nigeria et l’Ethiopie, deux pays hostiles qui abritent des usines de mélange d’engrais, grâce au soutien avéré du royaume, cette envolée phosphatienne joue également, à coup sûr, un rôle géopolitique dans la mesure où elle maintient le positionnement du pays dans la sphère des grands, de par « l‘agressivité » et le respect que lui procure l’économie énergétique verte et hydrogène sur la communauté universelle.
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