Surfrider Foundation Maroc .. Mission de haut degré de civisme

La présentation notoire autour de l’écologie marine fut tout récemment, à l’amphithéâtre de la chambre de commerce, d’industrie et des services d’Agadir, un leitmotiv vassal à la mise en avant de l’échange mutuel de cette cause empreinte de chevalerie.

En fait, un imposant parterre d’acteurs institutionnel et associatif était au cœur de l’échange sur la question de l’environnement littoral en synchronie avec le plaidoyer assidu et civique auquel s’attellent les animateurs de Surfrider Foundation Maroc, institution ONG fort réputée pour ses actions de grande qualité en la matière.

Magistralement conduit par Noureddine Salouk, un chef de file au tempérament placide et résolument posé, ce collectif, ardemment hanté par le souci de préserver l’espace marin de toute agression, compte à son actif une ribambelle d’actions à tout rompre, sur l’océan Atlantique de la ville et ses banlieues.

Cette entrevue concertée à laquelle prenait part également une flopée de personnalités, notamment le Consul Général de France à Agadir, le corps élu, le staff d’un certain nombre d’administrations concernées et les représentants de médias, fut marquée et remarquée par une délibération exhaustive par rapport aux divers tares et avatars, liés à la problématique de la pollution marine, sous ses multiples formes.

A cet effet, on retiendra cette interactivité viscéralement prolifique de l’assistance, sur fond d’explications pertinentes de la part des présentateurs de la thématique aussi bien complexe que délicate.

De bout en bout, le dialogue fécond se déployait à brides abattues autour de mécanismes et systèmes de ramassages des macro-déchets à la source avant leur rejet en large. Cet exercice se fait à l’aide de collerette métallique fixe de filets en vue de récupérer les déchets.

Il va sans dire que le dispositif s’adapte aux exutoires : oueds, canaux, buses immergées ou en surface. L’ébauche s’assigne des finalités à grande acuité sur le littoral et ses usagers, à savoir l’information sur le péril à encourir, la protection de l’insanité pouvant polluer la propreté et la limpidité hydrique et la sensibilisation auprès des générations montantes.

A coup sûr, depuis sa création, SFD a gagné en maturité et en expertise en termes d’action locale et la diffusion de procédés pédagogiques en milieu scolaire et entrepreunarial. Au fait, ce sera la première entité des pays maghrébins et africains à faire partie du réseau universel du Surfrider Foundation.

Au fil du temps, son bilan s’avère prometteur dans ses trois volets d’envergure, à travers des projets d’entretien de plage, en mutualité avec les collectivités rurales en place, des campagnes permanentes de mise à contribution d’efforts conjugués pour assurer la protection de l’océan et des mobilisations à grande échelle pour sensibiliser et vulgariser le message du civisme et de la citoyenneté en direction de la sauvegarde de l’univers marin.

Une louable mission dont se fait sien ce beau monde épris d’amour de la nature et la santé de la biosphère du cadre d’existence, en lutte inlassable contre les pollueurs nocifs, plus en particulier des usines qui déversent sur la côte des tonnes de déchets toxiques ou encore des imprudents qui inondent les plages d’ordures domestiques. On ne peut donc que saluer, à vive voix cette abnégation altruiste, au grand jour qui s’accomplit par ces braves militants!