La série de sessions de formation, lancée par l’Alliance Marocaine des Journalistes Sportifs (AMJS), section d’Agadir, s’est poursuivie hier, samedi à la salle de réunions de la commune urbaine de D’cheira, relevant de la province d’Inezgane Aït Melloul.
Juste après la session fort réussie par Maître Mustapha Yekhlef, le week-end dernier, celle animée par Saoudi El Amalki, vice-secretaire de l’AMJS d’Agadir et Sud, avait connu le même éclat en matière de de qualité de débat et pertinence d’échange.
Brillamment modérée par Lahoucine El Allali, secrétaire de la section, la session s’articulait autour des « conditions de la presse écrite », en présence d’un parterre de journalistes qui a répondu volontiers à l’initiative de l’AMJS.
De prime abord, l’animateur a mis l’accent sur le rôle plutôt militant de la presse partisane, aux côtés de l’action du mouvement national pour l’indépendance du pays et l’instauration du processus démocratique.
Puis, par la suite, la presse dite « indépendante » apparaissait dans le cadre du pluralisme que prônait notre pays dans diverses compartiments de la vie active nationale.
La presse écrite prenait alors trois tendances, enchaînait l’intervenant, tout d’abord la presse qu’on pourrait appeler « de caniveau » ou « à scandale » qui aura drainé un lectorat avide de l’exhibitionnisme et de l’euphémisme souvent exagéré et non fondé.
La seconde catégorie tend vers la médiocrité, illustrée par l’incompétence et l’illettrisme. Enfin, la presse de l’engagement, le civisme et la responsabilité, allant de pair avec l’action citoyenne des différentes contributions de la société à ce propos.
Le conférencier aborde, ensuite le volet central de la dualité liberté d’expression et devoir de conduite dans la presse, avant d’évoquer les multiples déficits aussi bien objectifs que subjectifs émaillant la pratique de la presse dans notre pays.
A cet effet, il mettait en avant la nécessité de la mise en valeur le principe de la démocratie, en tant que fondement constitutionnel qui régit la scène politique et sociétale.
Dans ce sens, l’animateur a soumis à l’assistance qui se montrait réactive, une série de questions sur l’aspect démocratique virale de la presse qui constituait une plateforme de réactions enrichissantes et fécondes.
Enfin, la section de l’AMJS d’Agadir remettait des attestations de participation à cette session de haute teneur qualitative, ainsi qu’une attestation de compliment et de reconnaissance à Brahim Dahmouch, président du conseil communal de D’cheira qui prononçait une allocution au cours de laquelle il s’est exhortait la section de tenir session spécifique au code communal au profit du personnel de la commune.
C’est alors dans une atmosphère d’engagement et d’engouement que se prit fin cette session de valeur.
التعليقات مغلقة.