AZULPRESS – La Cour d’Appel de Casablanca vient de confirmer les jugements et arrêt rendus contre Tarik Jakhoukh et ses compagnons. L’ainé de la fratrie Jakhoukh a été condamné en première instance et en appel à une peine de trois ans d’emprisonnement ferme et une amende de 1,2 million de francs CFA.
C’est avec soulagement que le Groupe Satrammarine a reçu, le 29 décembre, l’arrêt rendu par la Cour d’Appel de Casablanca (après cassation). Cette juridiction a confirmé les jugements et arrêt rendus contre Tarik Jakhoukh et certains de ses proches, malgré «plusieurs manœuvres et publications de nombreuses inexactitudes et confusions» visant à induire en erreur l’opinion publique. «La Cour d’Appel a confirmé, d’une manière définitive, les précédents jugements contre Tarik Jakhoukh et ses compagnons (…) Les accusés ont été poursuivis pour abus de confiance et disposition par mauvaise foi des biens sociaux, et utilisation des fonds de la société et ses crédits sciemment en défaveur des intérêts économiques de cette dernière pour des fins personnelles et entrave délibérée au fonctionnement du système de traitement de données», a précisé Satrammarine.
Ainé de la fratrie Jakhoukh, Tarik Jakhoukh a été condamné en première instance et en appel à une peine de trois ans d’emprisonnement ferme et une amende de 1,2 million de francs CFA. Responsable du traitement de données au sein de Satrammarine, Mohamed Bachiri écope de deux ans d’emprisonnement ferme et une amende de 1,2 million de francs CFA. Hassan Jai et Mustapha Belfaqir, tous deux, se sont vus infligés une peine d’un an de prison ferme et une amende de 1,2 million de francs CFA. Enfin, Hamid Hajiri s’en tire avec trois mois d’emprisonnement avec «sursis à exécution» et une amende de 30 039 francs CFA. «La Cour a fait supporter les accusés condamnés solidairement les dépenses», a souligné le Groupe propriétaire des sociétés Drapor, Rimal Le Sable vert et Medocean.
Actuelle directrice financière de Satrammarine, Fatima Mondir a été acquittée des accusations portées contre elle, à la grande satisfaction du Groupe, suite à «l’insertion de son nom dans le dossier par les accusés pour des raisons inconnues». A l’issue de cette saga judiciaire, Satrammarine a confirmé qu’il se penchera dès lors «vers le dossier de constitution de partie civile afin d’obtenir des réparations des dommages qui découlent des faits objets de la poursuite pénale».
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