Rachid Dahmaz, président du CRT d’Agadir : Nous menons une bataille de fond au service du tourisme
azulpress – Saoudi El Amalki //
Dans notre chronique d’hier, il semble que le constat que nous avons relaté, était jugé un peu sévère à l’égard de l’effort colossal déployé par les professionnels pour redorer le blason de la destination en souffrance. Soit, on fait donc savoir qu’il y a bel et bien, des sursauts salutaires qui se pointent à l’horizon, sans nul tapage médiatique. Sans avoir aucunement l’intention de dépassionner cet engouement persévérant dont font preuve les opérateurs du secteur, on est parfaitement conscient de l’abnégation de ces braves combattants du champ de bataille touristique. Affreusement atterrés par la crise virale, ils se ressaisissent à bâtons rompus pour se déloger du bourbier enlisant. Au cœur de ce combat sans relâche, l’industrieux Rachid Dahmaz, président du Conseil Régional du Tourisme (CRT) du Souss Massa, se démène comme un beau diable dans cette lutte farouche en vue de retrouver le sourire : « Vous savez, nous nous sommes attelés à nous y mettre à fond, à travers une cadence laborieuse, en parfaite synergie avec les promoteurs du tourisme, toutes branches réunies, ainsi que les divers partenaires, en particulier les Autorités Locales », reconnaît le torrentueux responsable, tout feu, tout flamme, en ce temps pandémique crucial. Il va sans dire que l’épreuve n’est pas de tout repos, puisque la conjoncture tant national que planétaire est vivement préjudiciable :
« En fait, ce n’est pas quelques hirondelles éparses qui vont faire le printemps, au bout du compte. La situation actuelle est telle qu’elle nécessite inexorablement une forte mobilisation de toutes les énergies aussi bien des intervenants du secteur que les associés de tous bords. C’est ce que nous tentons de faire, en toute honnêteté sans, pour autant, de verser hideusement dans le faux-fuyant ni le faire-semblant qui, en fin de compte, ne tarde pas s’effilocher tel un fétu de paille », enchaine le vieux routier du tourisme de la région, tout déterminé à relever le défi de la relance. Il s’avère bien nécessaire de tenir ce discours optimiste afin de se raviver l’esprit et de se ragaillardir au forceps les actions à entreprendre. « Pour notre part, nous nous y prenons, à court et moyen terme, à orner le cadre d’accueil, par le concours de la ville, avec aujourd’hui cette initiative souhaitée de la réouverture des plages et la prolongation des horaires de fermeture des restaurants. De même, nous nous affairons autour de la réflexion générant l’orientation des TO vers notre produit balnéaire prisé, tout en étudiant de facto, les opportunités à saisir en perspective. Nous menons avec doigté cette besogne, en synchronie avec les décideurs centraux, sans nous à la fois nous précipiter ni nous alanguir », poursuit l’interlocuteur réputé pour sa combativité acharnée, tout en mettant l’accent sur la pérennité et la justesse du nouvel édifice touristique en construction. En effet, il est grand temps d’insuffler de profondes bouffées d’oxygène au secteur martyrisé, depuis longtemps, par l’exclusion dont il fait l’objet au niveau de la décision centrale. Il n’en demeure pas moins vrai que l’intérêt notoire porté récemment par le Souverain, lors de sa visite en février dernier, serait certainement une incitation retentissante à se pencher sérieusement aux malheurs dont il pâtit plus particulièrement, en ces périodes de vaches maigres. Le Roi en est, sans doute, conscient et n’y ménagera aucun effort pour redresser un état piètre qui ne fait que durer, puisque Agadir est avant tout, une priorité nodale de toute la Nation.
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