Elle pleut sur mes yeux,
Errant, seul,
Je regarde partout
Se souvenir
De tous les rendez-vous,
Ces bécots d’invisibilité,
Ces rires nocturnes
Sous ces lampes
Qui éclairent toutes
Les rues de ma poésie.
L’ennui d’après-midi,
La pluie des minuits.
Le téléphone sonne,
Elle met ses vêtements préférés
Elle court, souriante,
Elle accélère ses pas,
Elle ignore ses dieux,
Sa prière et son voile
Pour rencontrer ce cœur
Ce coin abandonné.
Le ciel est nuageux
Ce matin,
On dirait qu’un ange
A ôté mon voile,
Me vois-tu marcher,
Je n’ai pas l’impression
D’avoir l’esprit ailleurs,
J’ignore juste tout
Ce qui m’entoure
Même ces yeux ouverts
Des fenêtres et des restaurants,
Je les ignore.
Savez-vous,
Ce qui me rend plus heureux ?
Pas sa fidélité pour moi,
Pas sa beauté
Je les ignore,
Je marche,
Je sais où je vais,
J’ignore vos yeux passants
Ne me regardez pas,
Ne me demandez pas,
Non, non, ne pensez pas,
J’ignore tout autour de moi,
Je sais où aller,
Je marche rencontrer
L’ange.
Essaid Manssouri. Poète Marocain.
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