Mohamed Sanoussi, un peintre abyssal..Une gerbe d’œuvres en transe idyllique

Saoudi El Amalki

Méditer sur l’ouvrage pittoresque de l’artiste peintre, Si Mohamed Sanoussi, est à coup sûr, se faire saisir par un univers aventureux dont les rives ne sont peut-être jamais identifiées.

La dimension interactive du plasticien, si bien absconse et enchevêtrée qu’elle donne envie d’aller jusqu’aux confins de la contemplation.

Du coup, on est constamment face à une toile vibrante, aux couleurs vives, aux mouvements véhéments et aux disparités unifiées, invitant à la complicité ou du moins à l’acception sans aucune sensation de rejet ni d’antipathie.

Or, l’ambiance où on est délibérément convié, ne laisse jamais pantois sans être fasciné non par les phosphorescences de la maturité créative, mais aussi par l’habileté du choix des thèmes abordés.

L’œuvre de Mohamed Sanoussi est telle une dédale creuse, plus on s’y introduit, plus on s’y agglutine et moins on s’en éloigne, moins on s’en rapproche.

L’artiste maîtrise si subtilement les technicités créatives, tant en luminosité, sonorité qu’en impétuosité suave que son ouvrage met le récepteur en état de jouissance sensuelle, par l’harmonie féerique des maillons de la recherche proposée.

Mais, la transition vers cet enjouement émotionnel ne se fait nullement sans peine, au cours de la cavalcade de réflexion et de décryptage car la prestation si opulente en symboles, renferme des zones de turbulence et de haut-de-cœur.

Les trouvailles artistiques de Sanoussi ne sont point un « instant de paresse » où le visiteur se la coule douce, sans être malmené ou tout moins harcelé dans sa nonchalance.

Tout au contraire, elles convient à la pensée inclusive, la connivence coupable de la prise de position et enfin à l’autosatisfaction intérieur de cette invitation chaleureuse, abolissant la passivité flemmarde.

Van Gogh, l’illustre naturaliste et impressionniste néerlandais disait un jour à ce propos : « La cœur de l’homme est comme la mer, il a des tempêtes, il a ses profondeurs et dans ses profondeurs, il a aussi des perles ! ».

Sanoussi est un réel orfèvre de l’art plastique, un authentique joaillier de la tonalité et de la musicalité auxquelles les écheveaux de l’art pur ne sauraient trahir.

C’est un maniaque de la cohérence, un fou de la création et pour en arriver-là à ce stade de la béatitude de l’art au faîte de l’exultation noble et humaniste, il doit en souffrir si atrocement pour enfanter cette magie surréaliste.

Sanoussi aime son art et le respecte, c’est pourquoi il le transmet avec un amour fou, parce qu’il aime aussi les gens et les respecte. Il ne tolère jamais qu’il leur offre de la platitude et de la médiocratie !

Le même pointilliste hollandais se plaisait aussi de dire dans ce sens : « Il n’y a pas de plus réellement artistique que d’aimer les gens ! ».

C’est pour cela et rien d’autre, que Sanoussi enfouissait le statut de la femme dans ses œuvres et en faisait écho dans la solennité pour maudire la pomme dont elle serait la raison de l’exclusion paradisiaque.

C’est pour cela enfin, qu’il n’a jamais cessé de soutenir son épouse à tenir le festival féminin «Fam’art», en grande pompe. Sanoussi peint ses rêves, mais rend au concret tous ses principes, en priorité la liberté de la femme.

L’illustre peintre du 19ème siècle, Van gogh qu’on prend toujours pour témoin pour illustrer ce panthéon d’arts plastiques qu’est Mohamed Sanoussi, avait tonné à cet égard : « Les principes ne seront bons que lorsqu’ils engendrent des actes ! ».

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