L’Université Ibn Tofaïl classée troisième à l’échelle nationale selon «Times Higher Education»

L’Université Ibn Tofaïl de Kénitra ne cesse d’enregistrer les performances aux niveaux national, continental et international. En effet, le 4 décembre dernier, cette jeune et dynamique université a été incluse dans le classement mondial des universités 2020 «Times Higher Education». Selon ce classement des meilleures universités du monde, celle de Kénitra occupe la troisième place à l’échelle nationale.
Ce prestigieux classement se base sur plusieurs critères rigoureux, tels que la qualité de l’enseignement et l’influence de la recherche, ou encore les différentes publications réalisées. Par ailleurs, «Times Higher Education» produit des sous-classements dans les différentes disciplines. À cet égard, l’Université Ibn Tofaïl est en deuxième position sur le plan national en ce qui concerne l’informatique, l’ingénierie, la technologie et les sciences physiques.
Ces performances ont été confortées par la dernière mise à jour du baromètre de la production scientifique au Maroc, publiée récemment par l’Institut marocain de l’information scientifique et technique (IMIST) relevant du Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST). L’Université Ibn Tofaïl s’est classée première en matière de productions scientifiques pour les années académiques 2016 et 2017.
Cette production scientifique a été calculée avec une moyenne de 0,8 publication par enseignant-chercheur. Rapportant le même classement au nombre d’articles publiés au titre des années académiques 2016 et 2017, elle occupe la 5e place à l’échelle nationale eu égard à son effectif réduit d’enseignants-chercheurs par rapport aux autres universités nationales (4.3%). 
L’Université Ibn Tofaïl a pu se hisser dans ce classement grâce à l’ensemble des mesures prises par les instances de gestion pour promouvoir la recherche appliquée et technologique. Parmi ces mesures, indique un communiqué de l’université, figure la restructuration des entités de recherche (équipes et laboratoires) en 9 pôles de recherche et 13 formations doctorales dispensées dans 3 centres d’études doctorales, récemment regroupés en un seul centre d’études doctorales pour toute l’université. Et ce, en vue d’assouplir l’accompagnement administratif, technique et financier de la recherche scientifique, la valorisation des produits de la recherche, la mise en place d’un centre universitaire d’expertise, d’analyse, de transfert de technologie et d’incubateur.