LES RETROPLANNINGS AMAZIGHES : QU’EN EST-IL DES DEADLINES D’EL OTMANI
Une circulaire relative à l’activation des dispositions de la loi organique 26.16 définissant le processus de mise en œuvre du caractère officiel de l’amazighe, ainsi que les modalités de son intégration dans l’enseignement et dans les domaines prioritaires de la vie publique ; a bien circulé depuis mardi dernier, plutôt au sein de la société civile amazighe, mais pas dans les rouages des différents ministères, collectivités locales, institutions et administrations publiques et organes constitutionnels concernés par ladite circulaire.
Le compte à rebours a été lancé pour accélérer la mise en place de feuilles de route focalisant sur l’intégration de l’Amazighe, de manière progressive et ce, dans un délai de six mois, à compter de la date de publication de la loi au Bulletin officiel.
Ces feuilles de route accompagnées de retroplannings, conformément aux délais exigés, doivent être livrées au chef du gouvernement au plus tard d’ici fin janvier 2020, ce qui rend la tâche plus délicate qu’elle est, tenant compte du fiasco exprimé maintes fois par nos services administratifs en échec!.
La mauvaise foi circule dans les tréfonds de la circulaire d’EL OTMANI, rappelant que le chef du gouvernement l’a adressé de manière restreinte et exclusivement à son Ministre d’État, à ses ministres et à ses ministres délégués sans la moindre implication des institutions de gouvernance, ou de l’institution du ministère public n’en plus, tout en contredisant le sens des exigences de l’article 30 de la loi 26.16.
EL OTMANI a carrément piaffer l’article 34 de la loi 26.16 qui stipule la création d’une commission sensée mener le suivi de l’avancement de l’application de ladite loi organique, avant même de procéder à la publication de la circulaire N° 19/2019 en question ; un «pas ottoman» que je juge non-voyant et qui ôte tout impact immédiat de la circulaire sur les autorités auxquelles elle s’adresse.
Qui ce qu’on peut espérer du secteur de l’éducation nationale, avec ses antécédents inlouables, qui n’ont fait qu’aggraver l’état des lieux de l’enseignement de la langue amazighe dans les établissements scolaires.
J’ai déjà avancé l’état d’échec de l’enseignement de la langue amazighe, la chose qui n’a pas plu aux dinosaures qui chapeautent l’éducation nationale. Et pour ne plus plaire aux restant des dinosaures, je reviens encore une fois sur la question de la suppression de la cellule centrale de la promotion de la langue amazighe, qu’en est le responsable, avant de débattre de l’importance de la création de la commission qui devrait faire le suivi de l’avancement de l’application de la Loi organique 26.16.
103 jours nous séparent de la fin du délai prescrit par le texte de loi organique, ceci dit que le gouvernement – dont la majorité des membres issus de l’idéologie islamiste- dédieront leurs derniers jours à l’amazighe, qui n’a jamais constitué une priorité dans le programme électoral du leader islamique voire son programme gouvernemental… Une parodie à suivre absolument.
Rabat : Lahoucine OUBLIH
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