Les quatre vérités à cracher

AZULPRESS _ Saoudi El Amalki/ /

Il est bien clair que la stabilité dont jouit la nation à travers l’Histoire, est indiscutable, en dépit des turbulences qui peuvent se produire, en cours de chemin. Pour assurer la pérennité de cet atout de taille, il serait beaucoup plus loisible de renoncer aux produits de luxe afin de consolider davantage le PIB en restructurant, entre autres, le secteur informel qui, à coup sûr, affecte l’économie nationale et l’engouffre dans des modes déstabilisants. En effet, l’informel demeure le talon d’Achile d’un pays résolument vers le développement. Certes, la manœuvre n’est pas du tout chose aisée, car il est question de s’affronter au gagne pain des centaines de milliers sinon des millions de familles qui ne vivent que par les revenus des travaux secrets et anarchiques, tel le cas aujourd’hui des ateliers de textile, plantés un peu partout dans le royaume ou encore les affres qu’endurent à présent les multitudes de femmes en particulier à Fnidek, qui se sont habituées par les autorités à leur fermer l’œil par rapport aux marchandises illicitement importées du côté de Ceuta ou de Melilia. Pour mettre fin à ce phénomène qui handicape l’éclosion de son économie, l’Etat se devrait de trouver des alternatives durables et décentes à tous les pratiquants de l’informel afin d’éradiquer ce dernier à la source. Notre pays possède tous les moyens à même de mettre, à notre profit, toutes les conditions de développement multiformes. La quiétude, la solvabilité… sont autant d’aptitudes que ne cesse de brandir notre pays dans l’échiquier mondial. Cependant, des boules de fer continuent de freiner cet entrain salutaire. Les réformes, entre autres, des systèmes d’impôt, de retraite, de compensation tardent à s’accomplir. Il convient dans cette phase cruciale, que traverse notre pays, de mobiliser les énergies et de mutualiser les gains et les pertes, dans la paix et la communion, pour la mise en avant d’une réhabilitation durable, axée sur l’esprit de globalité et de traitement systémique. Tout d’abord, la neutralité de la TVA n’est nullement compatible avec notre réalité économique nationale. Concernant les retraites, il va falloir procéder à une revalorisation du système, à travers une approche globalisée. De même, le fonds de compensation se devrait être hiérarchisé selon les régions et les matières. Dans la foulée de ces contraintes qui ralentissent cruellement notre décollage, il y a lieu de solutionner pour de bon les problématiques de l’éducation, de la santé, de la justice, de l’emploi, de l’administration…Nombre de chantiers sont ouverts et il est impératif de s’y atteler avec ardeur et civisme, en premier lieu notre intégrité territoriale, plus que jamais proche de la délivrance et dont le salut ne viendra que par le renforcement de notre front intérieur.