AZULPRESS – 13 Janvier 2021, à Nantes, Jean Claude Valomet //
Un peuple aux cent visages qui semblent avoir signé son existence il y a entre 9000 à 7000 ans avant notre ère ayant comme ancêtre la culture Caspienne. Ce peuple a su s’adapter à la culture linguistique de leurs ancêtres comme de leur croyance à une autre vie après la mort.
Nous retrouvons les amazighs comme étant une histoire turbulente au sein des civilisations. Ce peuple partagé en tribus fut découvert grâce à l’archéologie qui a défini le rôle de sa politique et de sa culture. Ce peuple se propagea dans de nombreuses régions de la Méditerranée et au-delà. Cette Mer intérieure fait rêver, tout en me plongeant dans son actualité, au point d’y trouver une résistance qui a fait germer la culture amazighe, un retour bien mérité.
Cet espace culturel m’a permis de redécouvrir cette identité trop souvent méconnue des occidentaux, entre le profane et le sacré. Il y a eu cette hégémonie des cultures à travers les colonisations qui s’embourbèrent dans des amalgames culturels fort désagréables. Le mépris se raréfie et nous invite à dépasser les blessures qui sont des obstacles difficiles à franchir avec dignité.
Aucune période n’a pu échapper aux influences et aux affinités culturelles. Aujourd’hui nous pouvons attester de façon indiscutable du développement de la culture amazigh. Il en est de même pour les religions qui se sont succédé. Au fond, la culture amazighe a retrouvé son berceau méditerranéen en se forgeant une identité amazighe à travers les diversités linguistiques qui perdurent de nos jours. Sans oublier l’héritage musical que nous retrouvons en haut des montagnes de l’atlas, très vivantes que j’ai eu l’occasion d’entendre dans les régions à Imlil, Azrou, Tata, Ifrane. Les juifs marocains ont contribué à sauvegarder ce riche patrimoine et tradition musicale. Cette culture n’a un sens que dans la mesure où elle s’associe aux autres cultures – dans cet esprit de liberté propre envers mes amis amazighs aux saveurs de l’instant comme de sa beauté culturelle, son artisanat, sa musique.
Cette alliance s’incarne d’une façon singulière dans sa dimension cosmique, indissociable dans son équilibre symbolique d’ouverture aux autres. Ce mouvement formidable, cette quête aux déplacements nous pousse à retrouver les traces fondatrices d’une véritable renaissance de la civilisation et des valeurs culturelles amazighes. Il est intolérable et choquant que biens des historiens aient écartés sans scrupule cette recherche historique, même l’élite se montra rétissante.
Les informations archéologiques d’aujourd’hui sont des outils qui engendrent une véritable création contemporaine, sans pour autant écarter la composante arabe, andalouse, juive des peuples Méditerranéens. Le dialogue actuel interdit toute exclusion.
Ce long voyage du passé et présent est à la fois étonnant, attachant par ces vies qui méritent d’être écrites. Ce brassage des peuples nous invite à entrevoir une présence des Amazighs au royaume de Juda en Judée en 931 av jc Ce n’est pas un rêve, ni une intuition, une réalité méconnue hier, aujourd’hui connue de ce que sont les tribus amazighes.
Le premier temple « Arche de l’alliance » de Salomon était administré sous le règne de Darius, fut pillé en 586 av JC ce qui conduis à la destruction du royaume de Juda. C’est bien sous la domination de Nabuchodonosor que fut détruit le second Temple en 450 av JC. Il envoya en déportation la famille royale de Judée en Babylonie ainsi que des milliers de juifs, Plusieurs tribus de Judée seraient d’origine de Palestine, probablement convertis selon l’époque aux traditions religieuses du judaïsme. Le second temple fut reconstruit par étapes. Zorobabel petit fils du roi de Juda Joachin a eu la charge de remettre les plans à Cyrus II. Zorobabel a aidé Josué à reconstruire l’Autel des sacrifices, devint gouverneur de la province de Judée pour les juifs sous Darius II .
La majorité des amazighs pratiquaient le judaïsme, un grand nombre quittèrent la Judée en portant avec eux tout un savoir y compris linguistique d’un hébreu ancien en immigrant en Égypte. Une importante communauté berbère regagne la Libye y installe ses campements. Des traces à l’Oasis à Siwa par son histoire en 672 av jc fut la cité des oracles à l’époque de Amonsis au VI siècle. Un jeune conquérant de 24 ans Alexandre le Grand en 331avjc. Le clergé Ptah le déclara fils de Zeus et d’Armon.
Certaines populations amazighes rejoignent le sud en passant par la Nubie pour se rendre au Yémen, en Éthiopie, s’arrêtent dans les montagnes de l’Érythrée, passent par le désert, arrivent vers la Lybie, le Sud du Maroc au VII avjc. Cela laisse à penser qu’il s’agirait bien de la période du roi Salomon, rien d’impossible. Plusieurs tribus facilitèrent en Égypte l’ascension en prenant la gouvernance, ainsi que le titre de Pharaon. Ce furent le cas des tribus Temehu, Lebu, tout en prévalant en particulier l’empreinte du Pharaon Sheshong puissante fondation de la XXII dynastie. Un manuscrit biblique atteste l’exactitude dans la chronique 12-12. Ce souffle politique n’est-il pas avant-coureur du renouveau des dynasties avec comme appui les précédentes dynasties- ce que peuvent revendiquer les amazighs d’aujourd’hui comme précurseurs des dynasties.
Il a fallu attendre la période romaine sous l’emprise de Titus qui ordonna de détruire le Temple par les soldats romains. A partir de ce moment-là, il n’y a plus eu de Temple, ni de théologie, ni d’Arche. Ce cultuel fut remplacé par les synagogues que nous retrouvons de nos jours traversés par des courants religieux divers dans le monde. (Selon Shlomo Sand « la terre promise n’est pas une terre patrie »). De cette immigration amazigh juive, a-elle répondu à la mission des prophètes, d’y annoncer me semble-il la nouvelle Jérusalem céleste à travers le monde sans pour cela construire un état juif pour les juifs : « loi récente voté à la Knesset – Etat-Nations au peuple juif le 19 Juillet 2018 ». Le sionisme a contrecarré la vision biblique et détruit le message prophétique.
Biens des tribus amazighes n’étaient pas tous juifs. Nombreux amazighs se sont dispersés, certains s’installèrent au Maghreb. Pays d’un tracé exceptionnel à la fois dans les hauteurs des montagnes de l’atlas, aux abords des contreforts du moyen atlas d’y trouver de vastes plaines fertiles prospères par sa culture agraire. Les Phéniciens fondateurs de Carthage au nord de la Tunisie, fut par la suite occupée par les Carthaginois au VIII siècles avjc. Les amazighs s’intégrèrent plus ou moins au service de l’autorité Carthaginoise. Certaines tribus longèrent le pourtour de la Méditerranée en compagnie des Carthaginois. Les Phéniciens créent des comptoirs commerciaux, des pêcheries- dans les enclaves des montagnes. Les amazighs rompent l’alliance avec les phéniciens, ils fondent des pêcheries le long de la mer le long du Rif en prennent le nom de pasteur, en Berbères (Chouia.)
Le sud de la Tunisie (ancêtres des Caspiens) était déjà présent 2000 ans avant notre ère fut très imprégné d’une forte culture religieuse en particulier la ville de Djerba en témoigne par la suite de sa synagogue la Ghriba. Selon les dires de la classe sociale sacerdotale (Cohanim, grands prêtres) aurait conservé les restes d’une porte du temple de Salomon édifice détruit à l’époque par Nabuchodonosor II 586 avjc et des pierres furent probablement acheminées après la fondation de la cité Carthaginoise. Il est important de se souvenir aujourd’hui le Lag Ba’omer haut lieu du rassemblement religieux. Il se fête actuellement d’une façon vivante dans des traditions religieuses juives la « Kabbalah » de Rabbi Chimon (révélation de l’âme ésotérique de la Torah » Les musulmans suivent le rite « Ibadite » une autre voix, un autre visage serein de l’Islam).
Cette population agraire fut très présente en Numidie ((Algérie). Juda I fut roi de la Numidie, lors de sa défaite se suicida, il laissa la place à son fils Juda II et à d’autres tribus Amazigh. Cette région du Nord Est de la Numidie colonisée par la présence Romaine impose sa culture aux populations. Les mariages mixtes entre romains et Numides interrogent le pouvoir romains en place. L’autorité romaine propose aux berbères la nationalité Romaine et fut appliquée à Timgad. Le roi Massinissa fait alliance avec Constantin qui lui attribue le territoire numide. Son petit-fils Jugurtha né vers 160 ans avjc devient roi de Numidie, décède en 104 avjc.
Pendant ce temps se met en place le royaume d’Al taras berbère chrétien dans le Nord de la Numidie. Victor Ier né en Tunisie Pape berbère de 188 à 199. Melchiade né en Afrique du Nord probablement berbère fut Pape de 311 à 314. Saint Augustin né le 23 Novembre 354 à Thagaste aujourd’hui Souk-Arhas de père non croyant- de mère Berbère du nom de Monna provenant d’une divinité locale « Monique » chrétienne née en 311 dans la province romaine de Numidie (Algérie) sa famille ne pratiquait pas la langue punique, seulement le berbère. Les parents étaient agriculteurs. Saint Augustin fut Évêque d’Hippone (actuellement Annaba) grand érudit, savant de la culture romaine, de Platon, favorisa l’unité de l’Église, mit fin à la culture Antique. Gélase Ier né en Kabylie en 449 Pape de 492 à 496. Tous ces mouvements contribuèrent aux mutations sociales, culturelles, l’économie, y compris les petits commerces – trouvent un milieu favorable à s’intégrer dans une politique méditerranéenne par des réformes audacieuses indispensables. La Kabylie son massif des Djurdjura la construction des villages sur des pics montagneux contribuèrent à ce brassage des cultures tout en se protégeant- tous donnèrent une pulsion pour d’aboutir à une vraie vision du grand Maghreb. Ces initiatives constituèrent l’essentiel de l’avenir de cette région en sachant les rivalités politiques du moment. Les Zénètes n’étaient pas que des nomades, certains furent sédentaires et de grands bâtisseurs comme en Kabylie.
Au carrefour d’un chemin caillouteux des gens des montagnes découvrent la beauté dit :« les Aurès » région grandiose, le Chelia à 2328 mètres d’altitudes pays du Cèdre et du chêne vert, reliefs impressionnants, des vallées grandioses, des Canyons encaissés, des habitants à caractère rustre, individuel. Dans cet environnement prospère se vit une grande famille de la tribu Gerawa berbère juive Zénète de Numidie (Algérie actuelle). De cette tribu naîtra une femme exceptionnelle Yemma Dihya Talmud (la gazelle en Tamazighte) élue par sa tribu lors du décès de son père. En 675 elle fut une Reine à la tête d’un puissant royaume. Cette femme courageuse n’a jamais voulu se soumettre, lutta contre les vandales, romains, les byzantins opposés aux juifs, confronté par des dissidents chrétiens divergents au concile du Nicée du 2 Mai 325. Yemma convaincue de sa foi en Dieu, aux prophètes, fidèle à sa tribu juive continua à se battre pour cette liberté : « Amazigh veut dire homme libre » Elle refusa de se soumettre aux musulmans. Lors d’une expansion Islamique par les Omeyyade et à l’occasion d’un affrontement l’armée d’occupation mit fin à sa vie. Cette femme d’une bravoure peu commune devient le symbole de la résistance Amazigh en 686. Reconnue aujourd’hui par tous les Amazighs. Les Algériens s’engagent à commémorer par une dalle la mémoire de la Reine Yemma Kahina qui résista avec loyauté aux valeurs de la liberté. Ce lieu est devenu un sanctuaire fréquenté par les juifs et musulmans.
Le Sud Est de l’Algérie amazigh zénète de Numidie lors de la conquête islamique par la dynastie Omeyyade. Un bon nombre d’amazighs se convertissent à l’Islam, souvent issus des dissidents. Une tribu se distingua prenant le nom de Mozabites. Elle créa une communauté de tradition Ibadite pratiquant un islam puritain «Kharidjites» néanmoins cette particularité reflète une solidarité humaine, culturelle et de fin commerçants.
Les tribus berbères font suite à une seconde immigration de passage dans la vaste plaine de Djelfa. La douceur de vivre était au rendez-vous. C’est à Djelfa que les berbères pendant leur séjour, purent découvrir l’art Rupestre laissé par leurs prédécesseurs remontant de la période Néolithique. Cet espace culturel est d’une dimension impressionnante malgré les érosions du temps. Aujourd’hui nous laisse encore entrevoir les signes de la vie animale, des chasseurs par ses gravures d’un temps lointain et proche dans un décor féerique. (Au cours des ans la ville de Djelfa donna naissance à un conquérant du nom de Tarik né au VII siècles).
Les amazigh s’éparpillent en Libye, regagnent les hauteurs des montagnes du sud du Maroc. Cette immigration passe à Erfoud, Zagora son habitat d’une architecture fortifiée en forme de Kasbah (Ksour). De nombreux petits villages sillonnent le long du Draa jusqu’aux montagnes de l’atlas, s’engouffrant dans les vallées du Dadès des paysages de couleurs ocres, marqués par les anciens volcans-une architecture issue des influences de l’Art Yéménite. Tineghir la vallée du Todra époustouflante par son canyon, entouré d’abondants jardins cultivés selon la culture traditionnelle purement rurale – acquise depuis la nuit des temps. La vie des agriculteurs, leur accueil est surprenant comme leur fidélité à leurs ancêtres.
Dans les hauteurs de l’Atlas, des hommes et des femmes à Asni, Imlil, au Toubkal se font les riches découvertes à dos de mulets de cette région fabuleuse. Nous passons plusieurs nuits chez l’habitant, moment unique. Les gens d’en haut vous invitent à mieux les connaître dans leur univers à travers leurs musiques, leurs chants amazighs comme les danses des femmes. J’ai eu cette chance de vivre cette chaleur humaine dans plusieurs endroits comme Azrou terre des Cédres Gouraud et bleu vers Aïn-Leu. Ighil M’Goun sa montagne sublime, ses greniers fortifiés, Aït-Bougmez sa vallée, ses cultures en escaliers de toute beauté. Ighrem est le carrefour des bourgs et des affaires. Une route se dessine pour rejoindre Tafraoute nichée dans un ancien volcan est de couleurs ocre, rose à la tombée du Soleil. Les douars leur bâti en maisons traditionnelles. Les palmeraies d’amandiers, d’arganiers, la tribu Ammelh connue par son dynamisme commercial. Les roches de Tal der Ammeln impressionnantes. Imouzzer (Cascade en amazigh) est un lieu magnifique par ses cascades, sa palmeraie destinée à la culture du Palmier. De ses hauteurs traversées je retiens les paroles fraternelles, les musiques, les chants amazighs témoins de cette grande culture venant d’amis.
Les mouvements migratoires étaient divers tel que les régions les plus désertiques ou l’habitat devient plus stricte en pisé en tenant compte du climat style très prisé dans les hauteurs du moyen atlas à l’abri des prédateurs et aux abords d’Ifrane -de- l’Anti-Atlas. Une communauté imposante juive Zénète se stabilise dans le commerce proche de l’oasis Taghjijt, en maintenant des relations avec les tribus Chleuhs juive. Le but recherché était de créer l’artisanat : poterie, tapis, d’aller chercher le cuivre dans les carrières de la province de Tata pour confectionner des objets artisanaux (les phéniciens connaissaient déjà cette carrière). Le Maroc traversa des courants religieux, politiques, culturelles. Les dynasties surent se développer au nom de l’expansion de l’islam. La dynastie Idrissi 789 son fondateur Idris Ier d’obédience Zydite une composante Chiite soutenue par les berbères Tazilites. Cette dynastie chérifienne crée l’état marocain à travers la conquête arabe. Elle appartient à la branche « Ali » époux de Fatima fille du Prophète. La dynastie prit le nom de Fatimide son califat (Ismaélien chiite) reconnaît les 7 imams successeurs de Muhammad. La dynastie Fatimide s’impose de 909 à 1171 en ayant la sagesse de la tolérance envers les chrétiens à l’exception du calife Al Hakim qui détruisit le Saint Sépulcre en1009. Cette influence culturelle trouva une vraie réponse de la part de la dynastie Almoravide berbère au XI siècle issue des régions du Sénégal et du Sahara. Elle développa la libre pensée à l’égard des philosophes en particulier de Abu Walid ibn Rsuhd du nom de Averroès. Al Ghazali s’opposa, contre le mysticisme de Averroès ce qui le conduisit en exil part les Almohades une dynastie 1147 à 1269 venant des montagnes du sud du Sahara font preuves d’intolérances ce qui obligea bien des juifs à adopter l’Islam. Une autre figure intellectuelle Malinoise ben Maimon contraint à se convertir à l’Islam a écrit : « la tradition juive et la philosophie de Aristote » – fut le médecin personnel de Saladin. Les Almohades furent des bâtisseurs par des travaux publics de grands luxes dans les années 1160.
L’Espagne nous révélé comment les tribus amazighes s’impliquèrent dans la conquête de l’Espagne au nom de l’Islam. Saladin le Kurde nomme Tarik Ibn Ziad Vizir de Tanger (né à Ain Djelfa en Algérie) prit l’initiative de conduire une expédition en 711 aux abords du Rio Barbat proche de Xérès fut vainqueur du roi wisigoth à cause de la jalousie des vassaux. Dans la foulée conquière le rocher de Gibraltar qui porte son nom : « Djabal Tariq la montagne de Tariq ibn Ziyad. Appelé du temps de l’antiquité « les Colonnes d’Hercule ».
Le sud Andalous a connu de nombreux royaumes en particulier la grande famille amazigh Sanhajienne de l’émirat du nom de Zinides à Grenade vassaux des Fatimide de Kairouan lors de l’installation des Chiites en Égypte malgré les querelles familiales d’esprit libéral, loyale dans la foi musulmane très loin de pratiquer un sectarisme religieux. Furent des combattants contre les Zénètes. Ce royaume Ziride de Grenade XI siècles a vécu dans la prospérité et la paix – en 1013 elle fut la première ville musulmane en Espagne. sans doute y a-t-il eu une intuition de la part de : « l’Emir Ziride » face aux empires marocains comme les Almorabides, les Almohades qui facilitèrent la conquête guerrière d’Espagne. L’idéale de ses dynasties était bien de propager leur foi en Islam et d’élaborer un Islam espagnole. Ce courant religieux entraîna une importante conquête des amazighs musulmans à inciter les juifs à se convertir à l’Islam réalité fort probable.
La reconquête par les Chrétiens la bataille de Las Navas de Tolosa fut conduite par les Seigneurs Espagnoles et signent la fin des almohades en Espagne.
Le roi Ferdinand V et la reine Isabelle la Catholique mirent fin au royaume maure de Grenade le 2 Janvier 1492.
31 Mars 1492 débute la répression contre les juifs espagnols. Les juifs expulsés d’Espagne cherchent à se réfugier au Portugal, d’autres partent au Brésil souvent furent accueillis dans les zones de l’Amazonie parmi eux se réclamaient comme juifs amazighs. Le Mexique accueille chaleureusement les juifs et n’eurent pas à subir l’antisémitisme même pendant la guerre de 1940- d’autres purent rejoindre, les régions New-yorkaise. Nombreux choisirent le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Grèce, le Canada et la Turquie.
En 1924 une loi permit d’accorder la nationalité espagnole aux descendants juifs : « afin de réparer une erreur d’Histoire» 5 siècles plus tard en 1968 création de la nouvelle synagogue à Madrid. Le 31 Mars 1992 le roi d’Espagne Juan Carlos et la reine Sophia sont reçus à la synagogue Beth Yaacov en présence du Président d’Israël Chaim Herzog. Le roi d’Espagne évoque la réconciliation entre les peuples juif et Espagnole.
Les revendications émises par les Archéologues, Anthropologues comme Germaine Tillons. Les tribus furent des grands voyageurs regagnant le désert du Sahara, Mauritanie, Juda I après sa défaite, son fils Juda II créa son propre royaume en Maurétanie, les Canaries, le Mali, Niger, l’Afrique noire, le cap Vert a des ancêtres amazighs juifs par leurs traditions et coutumes. Les tribus Lima, Bantous d’Afrique de Sud revendiquent leur appartenance amazighe venant de culture ancestrale tout en se référant à des valeurs juives. La fête du nouvel an des amazighs est Yennayer.
L’Espagne dans son adhésion à l’Europe a ouvert les portes de son passé, afin d’entreprendre dans ce voyage au cœur de la culture, des échanges avec la population Amazighe du Maroc en coopération avec le Roi Mohamed VI. L’Espagne a procédé à l’ouverture d’une réconciliation avec les amazighs en proposant une exposition « Granada Ziri del siglo XI l’univers Berbère » Cette initiative culturelle amazighe se réalisa à Grenade dans un lieu prestigieux l’Alhambra . Cette inauguration a été présidés par la Reine Letizia Oriz d’Espagne avec le soutien de la fondation du Docteur Madame Leila Meziane Benjelloun qui a remis l’ensemble de sa collection à l’occasion de cette exposition ainsi que le musée du Louvre, le musée archéologique d’Algérie.
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