L’école entre parolis et banco
Lahoucine OUBLIH
Beaucoup de gens peuvent être dérangés par l’expression “la génération d’hyènes”, proféré par le défunt Mohammed GUESSOUS. Ces gens-là peuvent résister à toute insulte au moral des Marocains qui ne lisent que 0,79% d’un livre durant toute une année, mais pourraient-ils résister au fiasco de la société ?
L’État, avec toutes ses institutions souveraines, a décidé d’instaurer une vision pour la réforme de l’éducation, via l’adoption d’une loi-cadre trans-gouvernementale (la loi-cadre N° 51.17).
On s’est mis d’accord sur les résultats du nouveau modèle de développement dans sa partie liée à la réforme de l’éducation.
il n’y a donc plus de justifications peu solides ou de prétextes tordus qui peuvent être avancées d’un quelconque camp, en vue de tergiverser le lancement de cette fatidique prestation nationale au début de la saison scolaire qui s’annonce prochaine
Le programme gouvernemental qui comprend une réforme fondamentale du système éducatif a été adopté après avoir été objet d’un long débat. il n’y a donc plus de justifications peu solides ou de prétextes tordus qui peuvent être avancées d’un quelconque camp, en vue de tergiverser le lancement de cette fatidique prestation nationale au début de la saison scolaire qui s’annonce prochaine.
Le moment est venu, après tout, pour que la conviction du décideur atteigne le fait que l’investissement réel dans le domaine de l’éducation est la base sur laquelle repose le changement économique, social, et culturel. Il est l’épine dorsale qui répond à de nombreuses questions d’errance dans le cercle vicieux du développement qui reproduit la pauvreté, le chômage, les privations, le sous-développement et le crime. Par conséquent, la défense de l’enseignement préscolaire, primaire, et secondaire, à ce stade précis, est plus importante que les infrastructures, dépassant la priorité des services de base, sinon plus prioritaire que toutes les politiques publiques et non moins importante que la première cause nationale, ils sont censés partager équitablement le même intérêt.
Le défi de réformer le système éducatif au cours de cette année scolaire nous place devant l’avenir du développement et le sort des générations futures, mais plutôt le sort de notre patrie. Le succès de ce plan n’est pas seulement lié à la volonté politique, ou aux déclarations médiatiques, mais plutôt aux décisions radicales, immédiates, tangibles et efficaces. Nous sommes à la croisée de deux options: Garder le statut quo de L’éducation telle qu’il est et au mieux l’embellir avec de fausses retouches, avec la perte conséquente d’espoir pour une réforme globale. La deuxième question est de promouvoir une renaissance de l’école publique y compris, le corps professoral et administratif, et c’est justement la grande position nationale qu’attendent les générations présentes et futures.
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