Le poète, le Philoctète
Par: Poète Essaid Manssouri.//
Ô vie silencieuse,
Je m’assois,
Pris par l’effusion
De mes regards,
Le silence se cache
Derrière mes figurés mots.
Ô vie silencieuse,
Je les reçois ;
Les échos de sa fusion
Sans aucun égard,
Ses peines qui couchent
Mon cœur sous ses maux.
Ô vie silencieuse,
Assis, je conçois
Tes sens en confusion,
Quel monde hagard !
Où l’inhumanité s’accouche
Par l’humain et ses mots.
Ô vie silencieuse,
Ô lourde solitude,
Quand je ne dors pas,
Je ne dors pas,
Mes yeux me font mal,
Ma tête et mon cœur.
Je veux vous écrire
Ce qui n’écrit pas,
La lumière et l’obscurité.
Je veux flirter avec
Le silence entre les lignes
Sur une feuille blanche.
Je veux vous écrire,
Ô la vie sombre,
Ô l’étrange existence,
Mes yeux me font mal,
Mes larmes brûlent
Mes pensées.
Je veux hurler,
J’ai envie de hurler
Mais les oiseaux dorment,
Mes frères dorment,
Mes sœurs dorment,
Je ne veux pas les déranger.
Ô je ne veux pas les perturber.
Je veux écrire, seulement,
Écrire, écrire et récrire
L’histoire d’un silence
Quand l’obscurité flirte
Avec mes bouches.
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