Le discours du trône Le Maroc du progrès et de la dignité

Saoudi El Amalki

Le Monarque s’est encore une fois, illustré par égrener le lexique de la clarté et du bon sens, au 23ème anniversaire de son intronisation.

De bout en bout, le discours magistral ne prêtait à nulle confusion, ni à la moindre équivoque sur tel ou tel thème d’actualité, notamment le code la famille et, de ce fait, la promotion du statut de la femme marocaine. Certes, Il est bien vrai que la question féminine fut l’objet de profondes réformes sur maints registres, depuis la promulgation de ce texte instigateur du genre, tout en s’évitant de verser dans une sorte d’ « assistanat » à son égard, mais en lui assurant la jouissance de ses droits les plus légitimes que lui confèrent les lois en vigueur.

Aujourd’hui, compte tenu des mutations qui s’opèrent à grandes enjambées dans le champ sociétal, ces avancées notoires s’avèrent en déphasage avec les exigences et aspirations actuelles.

D’où l’appel Royal à s’atteler de plus belle, à opérationnaliser les dispositifs et les législations à même de concourir à l’essor de la condition de la femme, consacrée par la loi suprême, en vue d’ériger l’objectif escompté de la pleine parité. Il ne serait nullement agi de « contrarier » les principes religieux dans ce sens, mais de porter des améliorations par le biais de la concertation collective d’acteurs et d’institutions concernés afin d’enrayer tous les écueils et les entraves.

D’autre part, le Roi abordait la situation sanitaire et économique du pays, en ces derniers moments cruciaux de la crise virale et du conflit extérieur dont ont sévi les franges de la société, particulièrement les souches pauvres ou précaires ainsi que les secteurs économiques sociaux.

A cet effet, de grands efforts ont été solidairement déployés pour surmonter la conjoncture pandémique, tout en assurant la mise sur les marchés des populations l’approvisionnement en quantité suffisance en denrées de première nécessité.

De même, des projets visant la souveraineté sanitaire du royaume ont été mis en place ou lancés en perspectives à court terme, dont la généralisation de la protection sociale, la mise à niveau du système de santé, la couverture sanitaire obligatoire et la généralisation des allocations familiales de façon graduelle, en attendant la fonctionnalité diligente du RSU (Registre Social Unifié), considéré comme un mécanisme principal pour l’octroi de soutien efficient.

Conscient de l’acuité de cet période âpre que traverse le pays dont souffre tout spécialement toutes les couches déshéritées, le Souverain ne manquait guère d’exhorter à renforcer davantage la manœuvre solidaire à l’échelon national, tout en menant un combat résolue et civique contre toutes les pratiques spéculatives et les manipulations des prix.

Un message fort et sans ambages, destinés à tous les prédateurs qui profitent de cette situation douloureuse du peuple, mais également tous les opportunistes inciviques qui profitent des investissements drainés sur le pays du fait des conditions de sécurité dont il jouit.

« Le plus grand péril pour le développement du pays et pour la promotion des investissements réside en les obstacles dressés à dessein par certains pour préserver leur propre intérêt et réaliser des profits personnels. Tous ces agissements doivent être combattus », tonnait Sa Majesté, en toute fermeté.

Un message déterminant à destination de malfrats qui handicapent toute ascension vers la prospérité des citoyens et la stabilité de la nation.

Enfin, renouvelant cette main tendue vers le voisin de l’est, il n’hésitait pas non plus, de s’adresser solennellement à la présidence algéroise dans l’espoir d’œuvrer au tissage des rapports entre les deux peuples frères, unis par l’histoire.

Un énième appel à la raison d’un Roi empreint de sagesse affable pourvu qu’il trouve l’échos attendu !

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