Le Club Med d’Agadir, aux abonnés absents !

azulpress – Saoudi El Amalki //

Récemment, le ministère du tourisme ainsi que l’ONT, la SMIT et le groupe Club Med ont paraphé un mémorandum d’entente dans le but d’insuffler une nouvelle impulsion aux projets de l’opérateur tricolore dans le royaume.

Cette opération d’envergure concerne trois sites touristiques, à savoir la mise à niveau du club « Yasmine » à Tétouan, l’enfantement d’un nouveau village de la station balnéaire « Mogador » à Essaouira, l’extension et la valorisation du village « Club Med » à la cité ocre.

Il convient de faire savoir que ces sites verront une forte injection investissementale estimée à 1,3 milliards de dhs, générant des postes d’emploi de plus de 600 agents. Ceci étant, l’arsenal touristique ne peut, en fait, qu’être fortifié par ces nouvelles perfusions en fonds, en ces moments de réactivation de la chaîne de ce secteur, plus particulièrement la refonte de l’édifice des structures d’accueil. Cependant, on ne pourrait non plus, se retenir de déplorer le plaquage aigrissant dont aura fait l’objet le « Club Med » d’Agadir, l’un des fleurons de la destination depuis 1965, qui naquit en grande pompe, sous la férule du Feu le Roi Hassan II.

Un bel ornement touristique qui faisait, des lustres durant, la fierté de la communauté franco-marocaine. On ne comprendra jamais cette exclusion de ce joyau qui ne fait que moisir aujourd’hui, sous l’effet de l’usure, tel un pachyderme éventé, pied dans l’eau, sans la moindre vergogne.

De même, on ne se sera pas lassé de s’interroger le plus légitimement du monde, sur les raisons de cette omission exaspérante dont fut victime le Club Med d’Agadir qui, pendant des décennies, avait fait le bonheur des vacanciers en provenance de l’Hexagone mais également, il suscitait le vivre-ensemble, en compagnie des résidents de la première station du tourisme de plage dans le pays.

On se serait vivement désolé alors de l’aplatissement macabre du produit patrimonial de tourisme qui a résisté contre vents et marées, aux diverses intempéries de la conjoncture aléatoire de ce domaine et contribué foncièrement à l’éclosion de la période nostalgique d’autrefois.

L’escadron institutionnel marocain, en compagnie du Groupe français du Club Med, pourraient-ils se rattraper pour redonner vie à cet orfèvre du tourisme national, ne serait-ce qu’à la pensée de son instigateur Royal au post-séisme d’Agadir des années 60 ? Ce sera, sans doute, le vœu de la famille du secteur de la ville, en plein sursaut d’orgueil, ces temps-ci !


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