La puce contraceptive fera bientôt son entrée au Maroc

Revue de presseLe ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, vient d’annoncer qu’un nouveau moyen de contraception, qui ne nécessite pas de prise journalière, fera bientôt son entrée au Maroc. Il s’agit d’une puce contraceptive, insérée sous la peau, pour délivrer des hormones contraceptives pendant cinq ans. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath.
Par Mohamed Younssi
Le 08/02/2023 à 20h34

Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé. | DR
Dans le cadre de la planification familiale et de la lutte contre les grossesses non désirées, qui peuvent entraîner de nombreux risques pour la santé de la mère et de l’enfant, un nouveau moyen de contraception fera bientôt son entrée au Maroc. Il s’agit d’un implant contraceptif, sous forme d’«un petit bâtonnet en plastique, de 4 centimètres de long et 2 millimètres de diamètre (la taille d’une allumette)», rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 9 février.

L’annonce a été faite par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, au Parlement. Dans sa réponse à une question orale à la première Chambre, le ministre a souligné qu’il s’agissait «d’un moyen de contraception efficace de nature à contribuer à la planification familiale».

Cette puce, explique le quotidien, «sera insérée juste sous la peau pour supprimer l’ovulation ou réduire ses chances». Ce moyen de contraception très efficace, qui ne nécessite donc pas de prise journalière, a une durée d’action qui peut atteindre cinq ans, ajoutent les mêmes sources.

Cet implant, poursuit le quotidien, est inséré sous la peau du bras au moyen d’un applicateur contenant une aiguille spéciale. Une fois insérée, «cette puce délivre des hormones contraceptives, à savoir de petites quantités d’un progestatif, l’étonogestrel, permettant de supprimer l’ovulation». Il s’agit d’hormones diffusées dans le sang afin de bloquer l’ovulation.

La femme qui l’utilise pourra le remplacer, après sa durée de validité, par un nouvel implant ou le retirer définitivement.

Par ailleurs, a rappelé le ministre de la Santé et de la Protection au Parlement, «le ratio de mortalité maternelle (RMM) a considérablement baissé, passant de 322 décès pour 100.000 naissances à 72,6».

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