« La pression génère l’explosion ! »,
dit-on dans le jargon de solution chimique.
La vague des hausses astronomiques des produits de première nécessité, ne cesse point de ruiner les bourses des couches déshéritées et de semer le désarroi au sein des ménages les plus miséreux. Même la moyenne classe qui gémit sous les coups crucifiants de la flambée des coûts de la vie, ne parvient pas à joindre les deux bouts de mensualités. Que cherche-t-on alors, à travers cette agression effrénée contre les poches dévastées des populations ?
L’insécurité sociale, la fronde échevelée et qui sait, la révolte massive incontrôlée et incontrôlable dans la rue enflammée, au moment où notre pays affronte non sans accalmie, le défi farouche contre la pandémie et l’opération vaccinale. Sans aucun sens de la mesure, l’Etat donne libre cours à l’aggravation forcenée des prix de denrées alimentaires aux fortes demandes des paniers, de tarification à la pompe qui n’arrête pas de grimper à des cadences immodérées et de ticket de transport en commun.
Tout en jouant avec le feu, l’Exécutif nouvellement mis en selle ne daigne nullement de riposter à cette avalanche explosive, mettant en péril la stabilité d’une Nation en pleines amplitudes tumultueuses, induites par les fluctuations de l’intégrité territoriale et les hostilités envieuses de l’entourage de tout acabit. Le pire encore dans cette lugubre scène, c’est qu’on déclenche les accroissements vertigineux des tarifs en sourdine, alors que les citoyens sont au cœur de l’échéancier électoral. En fait, la série d’augmentation d’aliments et bien d’autres articles de consommation, s’est enclenchée avant même l’installation de l’actuel gouvernement dont la volonté d’y remédier se faisait lamentablement attendre.
Il serait aussi bien inadmissible que condamnable de constater qu’on se comporte à la dérobée avec ces hausses insidieuses et qu’on s’attarde lâchement à prendre des mesures promptes afin de préserver le pouvoir d’achat du « petit » peuple. C’est quasiment la priorité qui devrait préoccuper si sérieusement les nouveaux décideurs avant qu’il ne soit trop tard, car les citoyens en ont raz le bol.
À voir le nombre pharamineux de la réelle mendicité qui inonde les rues des villes et le rythme éléphantesque de la criminalité diverse qui infeste les recoins sordides, on a plutôt envie de s’alarmer pour notre pays. Pendant ce temps, on continue à verser dans l’insouciance et le laxisme assassins.
Ce gouvernement des « ultra libéraux », ne réalise-t-il pas un seul moment que son inertie envers cet embrasement périlleux, finirait par faire régner le sentiment de frustration et de désespoir dans les milieux populaires et, de ce fait, faire éclater l’émeute collective dont le danger exploserait aussi sur le visage de ses auteurs !
Notre pays était constamment un havre de paix et de stabilité, dans les périodes également les plus mouvementées de sa longue histoire. Il serait inacceptable de pousser ses populations frappées par la nonchalance des décideurs, à sortir crier au scandale du coût exorbitant de la vie, car cette fois-ci, ces hausses dépassent toutes les limites et augurent de « jeudis noirs » si on n’arrête pas de se conduire avec dédain et inconscience à l’égard de la jérémiade des couches défavorisées !
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