Je me trouve à Oukacha

Oui, je sais que la chicha
Est plus dangereuse
Que l’alcool et cigarette.
Oui, je sais que Lala Aïcha
N’est plus généreuse
Que Isabelle et Margrette,

Elle sait danser de cha-cha,
Une mer égareuse
Des cigognes et aigrettes.
Elle mène une vie de pacha,
De ces Neuf Preuses
Qui roulent mes émigrettes.

Au coup de cloche de l’âcha,
Une fille amoureuse,
Est assise comme une négrette
Triste, elle repense à la fahicha
De son heureuse
Vie, cette veillée qu’elle regrette.

Son mari se retrouve à Oukacha,
Il cultive et il creuse
Le champ idéal de Aïcha Kandisha,
Il dit: sa vie véreuse
Était plus amère qu’une vinaigrette.

Le temps du boléro, de la cachucha,
Cette larme malheureuse
Coulait au rythme de Lothar Rouicha
Oui, sa réalité haireuse
Était ornée et parsemée des linaigrette