..?Industrie du tourisme dans le Souss..Comment repenser un potentiel avéré

Il est convenu que les atouts dont regorge la destination d’Agadir ne sont guère un secret pour personne.

Au-delà de cet horizon naturel auréolé par la magnificence de la baie, le long de son étendue Atlantique à perte de vue, la sapidité de la brise marine et la clémence du climat tempéré rendent radieuse, la station à longueur d’année, surtout en saison hivernale où le froid de canard sème le grelottement à grande échelle.

Le potentiel pluriel est bien là, dans les entrailles de la ville, conforté par un volontarisme manifeste de ses composantes, notamment les décideurs de la région, en vue d’assurer une éclosion tous azimuts. Sans nul doute, l’essor du tourisme dans ce bel entrain, à l’instar d’autres secteurs en recrudescence, se ragaillardit intensément par les impulsions structurantes qui ne cessent de voir le jour en chantiers multiformes.

Il ne fait pas de doute que le secteur des voyages, en parfaite liaison avec la satisfaction des visiteurs, nécessiterait avant tout, l’optimisation de la ville en termes d’aménagements de haut standing.

Ce que le Programme de Développement Urbain (PDU) est en passe de mettre en œuvre, avec éclat et célérité, pulvérisant ainsi les prévisions au niveau de l’exécution des projets.

En fait, on ne peut prétende redorer le blason de la chaîne de l’écosystème touristique sans rehausser le cadre dans lequel il serait censé se mouvoir et s’émouvoir, par la sensation de dépaysement et de plénitude qu’il fait procurer à souhait, aux touristes accueillis.

Il est bien évident que la promotion du tourisme est organiquement tributaire à celle de la ville, puisqu’en fin de compte, le taux de retour ne pouvait s’assurer que dans la mesure où on s’est donné la peine de relever la diversité attractive de toutes les offres mises en avant.

Certes, le produit de la destination fut de tout temps, basé sur la mer et le soleil, tout en se lançant, depuis le départ dans l’édification des bâtisses hôtelières haut de gamme, sans toutefois, se préoccuper du reste.

Nonobstant, il se serait avéré, au fil du temps que les nouvelles exigences du secteur, en rapport avec l’ouverture de l’éventail de la passion voyagiste de générations montantes, ne se contentent plus du balnéaire classique, mais se seraient, beaucoup plus souciées de la diversification pour combler tous les goûts et les besoins.

Il serait donc loisible de s’ingénier à varier, à plus forte raison, les prestances de culture, de patrimoine, de loisirs, d’animation de jour et de nuit, d’affaires, d’événementiel, de circuit, d’arrière pays…

D’autant plus que l’opération de refonte de grande envergure à laquelle est soumise la métropole de la région du Souss en effervescence répond inexorablement à cette mutation touristique universelle.