FIFM..Une ouverture en apothéose

  • Mohammed Bakrim //

Retrouvailles réussies pour la 19ème édition du FIFM avec une cérémonie d’ouverture de grande envergure, dans la grande tradition que le festival a forgée eu fur et à mesure de son évolution. Tous les ingrédients qui ont fait sa marque étaient là.

Un public enthousiaste et chaleureux pour accueillir les stars et les grandes figures du septième art, nationales et invitées internationales.

Un cérémonial porté par une mise en scène réglée comme du papier à musique. Et une maîtresse de cérémonie élégante, efficace, dans la juste mesure sans trop en rajouter.

Bref, l’ouverture pouvait commencer et ce fut une idée originale d’ouvrir les festivités avec l’hommage rendu à la mega-star indienne Raveen Singh qui a offert à lui seul un spectacle rappelant que le cinéma est d’abord un art populaire : aussi bien lors de son passage sur le tapis rouge que sur la scène de l’hommage officielle, Raveen Singh a transfiguré ce moment généralement très protocolaire en un moment d’humanité, de spontanéité et d’allégresse.

A l’image de son public qui lui fit un triomphe à la place Jamaâ El Fna.

Un montage parallèle entre les deux lieux phares du FIFM : le palais des congrès et la place mythique de Marrakech est en effet une très belle trouvaille du festival.

Il est rare dans le monde de retrouver un festival qui réussit à conjuguer sa dimension professionnelle- cinéphile avec un prolongement populaire.

C’est le secret et le charme de la ville ocre. Qualités naturelles et humaines que le président du jury, Paolo Sorrentino n’a pas manqué de rappeler lors de son mot d’ouverture « Revenir cette année en tant que président est un honneur ».

La fête était lancée et le niveau de la barre tracée. Certes, au fond du cœur un brin de tristesse face à ce ciel d’un bleu si clair, si pur, si fort qui ne sied guère à un mois de novembre généralement pluvieux.

Or, le cinéma aime la pluie aussi bien comme élément dramatique que comme atmosphère qui enveloppe le geste d’aller au cinéma. Elles sont belles les stars sous la pluie, sur le tapis rouge.

 La réussite de la cérémonie d’ouverture est une lettre d’espoir et d’optimisme. Le destin du FIFM est ainsi fait.

Tantôt c’était les menaces terroristes (le 11 septembre) tantôt ce fut les inondations tout près de sa ville, tantôt encore c’était la pandémie, aujourd’hui la sécheresse, mine de rien, le FIFM trace son sillon sous le signe du défi et de résistance partageant du rêve avec son public.

L’espoir est toujours là parce que le cinéma est l’horizon d’une utopie toujours possible

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