C’est aujourd’hui, que le Maroc et la France se croisent le fer pour une place en finale contre l’Argentine, tombeuse de la Croatie hier soir.
Le coq de la Gaule et le lion de l’Atlas sont en de mener la bataille à couteaux tirés, dans un combat sur fond de désamour, affiché de plus en plus, par le gallinacé, fort piqué au vif par on ne sait quelle mouche de sa basse-cour.
Il ne ferait pas de doute que ce n’est guère une partie qui se limiterait au contexte purement sportif, mais sans nul doute, la grisaille qui ne cesse de peser sur les relations bilatérales en ces temps-ci, réchaufferait davantage ce duel, à l’image de ce que martelait à l’époque du protectorat, le Général Hubert Lyautey quand il parlait de : « l’odieux muflisme du colon ! ».
Sur le papier, il faut bien reconnaître que c’est une joute de David contre Goliath, une lutte entre le tenant du titre et le Petit Poucet qui s’érige en une sacrée révélation du mondial.
Mais, ce comparse qui complétait le groupe 6 de la compétition, chamboulait petit à petit, la règle subtilement triée par les concepteurs de la FIFA, comme à l’accoutumée, entre gros requins et petits anchois.
C’est autant dire que l’équipe du Maroc s’en cabre et incite à la rébellion contre la répartition de poules, mais surtout la hausse du nombre de compétiteurs en Afrique, Asie et autres.
Une réelle révolution que déclenche l’actuel demi-finaliste, de par ses somptueuses prouesses. Certes, l’Hexagone se serait peut-être lassé de prendre en défaut son allié privilégié, depuis des lustres, en se payant le luxe de lui fausser compagnie.
Juste après le match qui verrait la présence du président Emmanuel Macron, histoire de raviver les bleus et les débarrasser de leur frayeur face à la formation marocaine, vent en poupe, la ministre de la diplomatie de France, Catherine Colonna, serait à Rabat en vue de dépoussiérer et déblayer le terrain de la reprise au chef d’Etat français, quelques jours plus tard, aurait-on dit.
Auparavant, la décision draconienne de réduire le nombre de visas accordé aux concitoyens, il y a un peu plus d’un an, avait déchaîné un large tollé des différents milieux de la société.
Cependant, cette mesure n’était que la partie apparente de l’iceberg, puisque les rapports bilatéraux se sont aggravés, au fil des jours, avec l’entrée en lice de l’aspect territorial auquel le Maroc tient au dessus de toute autre considération.
A coup sûr, cet affront sportif entre deux nations en froideur, serait mis sur des braises, du moment que le Maroc fait fi à ce sentiment d’infériorité du fait qu’il se décomplexe devant les « ogres » du football mondial.
Cette demie-finale, serait-elle la fin d’un épisode maussade de l’histoire entre les deux partenaires ?
Notre pays n’en était jamais rancunier, depuis l’été coloniale à nos jours !
Toutefois, la France ne serait pas sans savoir que le match de ce soir ne serait qu’un jeu qui finirait par les ambassades et accolades entre vainqueur et vaincu, alors que l’essentiel dans le dessein de leur pays respectifs, c’est que la France devrait avoir bien clair dans sa tête que l’intégrité territoriale du Maroc est inviolable.
اكتشاف المزيد من azulpress.ma
اشترك للحصول على أحدث التدوينات المرسلة إلى بريدك الإلكتروني.
التعليقات مغلقة.