Concours des enseignants: Benmoussa dévoile le taux de réussite
AZULPRESS
Le taux de réussite au concours des enseignants-cadres des Académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF), ayant obtenu leur baccalauréat et/ou licence avec mention, s’élève à 78%, a indiqué, ce lundi, le ministre de l’Éducation, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa.
Répondant à une question centrale relative aux « résultats du concours de recrutement des enseignants-cadres des AREF », à la Chambre des représentants, Benmoussa a également fait savoir que le taux de réussite des candidats ayant obtenu leur baccalauréat avec mention, est passé à 64% en 2021 au lieu de 43% en 2020.
Le ministre a également mis en avant le passage de l’âge moyen des admis de 28,3 ans en 2020 à environ 25 ans au titre de la session 2021, ce qui permettra un rajeunissement progressif des cadres dans ce secteur.
Les admis au concours rejoindront les Centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation (CRMEF) à partir du 10 janvier, afin de bénéficier d’une formation qualifiante leur permettant d’accomplir les différentes tâches liées à l’enseignement et au soutien éducatif, administratif et social, selon les spécialités, a précisé le ministre, notant que les enseignants des cycles primaire et secondaire suivront une formation s’étalant sur deux ans.
D’après Benmoussa, réussir la première année est une condition indispensable pour être affecté comme stagiaire à partir de septembre 2022 dans l’un des établissements d’enseignement, et pour bénéficier au cours de la deuxième année d’une formation en alternance, entre la situation de prendre la responsabilité d’une classe et celle d’assurer un encadrement pédagogique et administratif et d’effectuer un accompagnement sur le terrain au niveau des CRMEF, le but étant de boucler la formation et d’analyser les pratiques professionnelles afin d’en améliorer la qualité. Le ministre a précisé, à cet égard, que la deuxième année sera sanctionnée par un examen d’aptitude pédagogique en vue la titularisation.
L’organisation rigoureuse ayant marqué cette session a permis de tirer nombre de conclusions qui seront mises à profit lors de la prochaine session, afin d’optimiser l’efficacité des concours de recrutement et d’améliorer la qualité de la formation des enseignantes et enseignants, a assuré Benmoussa.
Pour ce faire, il a été décidé d’opter pour une organisation anticipée, en rallongeant le délai imparti pour les différentes étapes du concours, en réservant une durée plus longue à la formation dans les CRMEF et en élargissant la base de formation relative à la licence en éducation tout en en améliorant la qualité et ce, en coordination avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation dans le cadre d’une commission conjointe mise en place à cet effet, a-t-il poursuivi.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de l’amélioration de la qualité de la formation des professeurs, étant donné le rôle central qu’ils jouent et qui impacte significativement la qualité de l’apprentissage.
La session 2021 du concours « s’est déroulée dans de bonnes conditions » et a « été empreinte d’un esprit de responsabilité, de discipline et de prise de conscience quant à l’importance de ce concours », depuis son lancement le 19 novembre 2021 jusqu’à l’organisation, dimanche dernier, des délibérations finales.
Selon Benmoussa, cette session a été marquée par la réservation d’une durée suffisante (un mois et demi contre moins d’un mois pour la session de 2020) afin de maîtriser toutes les opérations liées à la gestion des concours, dès le dépôt des candidatures, l’étude des dossiers, l’organisation des épreuves écrites et orales et l’annonce des résultats, en plus de l’adoption d’une présélection pour retenir les candidates et candidats répondant à des critères leur permettant de poursuivre la formation qualifiante au niveau des CRMEF.
Cela a permis de limiter le nombre des participants aux épreuves écrites à 91.153 contre 186.701 l’année dernière, a-t-il fait observer.
Cette session a également connu l’adoption d’un système pédagogique bien ficelé, basé sur la restructuration des épreuves écrites et orales, la mise à jour des fiches descriptives des épreuves, l’encadrement des opérations relatives à la préparation des sujets d’examens, la correction des feuilles d’examen des candidats et l’organisation des entretiens oraux et des délibérations finales, a-t-il dit.
Ces mesures, a conclu le ministre, ont permis d’améliorer la crédibilité des résultats des concours et de consolider la transparence et l’égalité des chances entre les candidates et candidats.
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