Le triste incident qui s’est déclenché durant la semaine écoulée, au sein du Conseil Régional de Tourisme d’Agadir (CRT), n’est plus qu’un malheureux souvenir.
A peine fut-il désigné à la tête d’un comité transitoire pour préparer l’assemblée générale de cette instance que le président provisoire, Saïd Scally fut accroché avec la directrice, Asmaa Oubou pour un vilain malentendu dont on se gardera de remuer le fer dans la plaie.
La hache de guerre qui allait dégénérer est promptement enterrée, grâce à l’action sage de deux illustres opérateurs du tourisme régional en l’occurrence, Salahddine Benhammane du groupe Hospitality et Guy Marrache de la chaîne Tikida.
A l’issue d’un arrangement à l’amiable qui s’est produit au moment propice, avec l’implication judicieuse du Wali de la région Souss Massa, les deux initiateurs ont jugé bon de tenir une réception conviviale en l’honneur de cette dame connue pour son dynamisme ardent dans les milieux du secteur, depuis déjà fort longtemps.
Cette rencontre d’hommage à laquelle prenait part une flopée d’acteurs du domaine, de la société civile, de médias…, rehaussée par la présence de certains pass-présidents, fut marquée par les propos élogieux à son égard et la remise de gerbes florales en guise de reconnaissance et de congratulation pour les services loyaux qu’elle ne cesse de rendre à la promotion du tourisme.
« Il fallait bien mettre un terme à ce quiproquo qui risque de prendre de tournures nocives ! », disait Salahdine Benhammane, en ce moment de réconciliation, tout en faisant preuve de sagacité dont il a constamment la notoriété.
« Tout est bien qui finit bien ! Il est loisible de savoir mettre fin à la guerre, dans la doigté et la perspicacité ! », s’esclaffait Guy Marrache, l’un des mentors de marque de la germination du tourisme, aux premiers jalons de la région.
Devant ce flux de sympathie qui ruisselait l’esplanade de Tikida Beach, lors de cette cérémonie joviale, Asmaa Oubou avait le souffle coupé et bredouillait des mots de compliments adressés à toute l’assistance.
On saluera alors très vivement cette initiative qui aura sans nul doute, apaisé les esprits, après une semaine de frictions dont s’alimentaient les mauvaises langues.
Le CRT qui s’apprête à se refaire peau neuve, dans quelques jours, aura besoin de la paix et la cohésion de toutes ses composantes, afin de relever le défi du post-covid, au sein d’une métropole, soumise à un remue-ménage de refonte tous azimuts.
Il ne convient nullement d’en rajouter par un tollé préjudiciable qui ne ferait qu’envenimer le climat de concorde censé régner dans cette fulgurante embellie de la ville.
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