Cérémonie de signature d’un ouvrage..Mohamed Walkach glorifie l’art des Rouaïss

Le Club Régional de la Presse d’Agadir vient de célébrer une cérémonie de signature d’ouvrage sur l’art musical amazigh, intitulée (Tirouissa), de son auteur Mohamed Walkach, écrivain et journaliste, figure très connue sur la scène de la radiophonie dans le Souss et à travers tout le pays.

Cette rencontre conviviale à laquelle a pris part un parterre de journalistes, toutes spécialités confondues, d’artistes Amazighs, de professeurs-chercheurs de l’Université Ibn Zohr…, fut marquée de prime abord, par la communication introductive du confrère Mohamed Bellihi qui présentait de manière exhaustive cette œuvre, aussi bien aux aspects de forme que de contenu, en décortiquant toutes ses dimensions cognitives sur les Rouaïss et les volets poétiques des chansons.

Après cette présentation, d’émouvants témoignages ont agrémenté cette soirée, en direction de ce chef-d’œuvre et de son éditeur.

Enfin, l’écrivain-journaliste a pris la parole pour passer en revue les phases de préparation de ce 3ème tome de l’œuvre.

Une phase marquée d’effort et de sacrifice, car il n’est pas du tout chose aisée que de se lancer dans les dédales de cette aventure, poursuit-il, tout en rendant un vibrant hommage aux bonnes volontés qui ont contribué à la création de ce nouveau-né dont la teneur enrichira la mémoire collective et l’archive de l’art musical Amazigh.

Dans le même ordre d’idées, l’intervenant n’a pas manqué pas d’exhorter les institutions de l’Etat, les responsables régionaux, le corps élu ainsi que le privé de soutenir ces initiatives d’édition qui assurent la pérennité de la culture et l’art, en présentant des aides financières et des facilités logistiques pour ce faire…

Après quoi, notre confrère Mohamed Walkach a bien voulu adosser sa signature dans les multiples exemplaires de son œuvre, tout en se posant en photo souvenirs avec l’assistance estimée à une soixantaine de présents de tous lieux avoisinants ( Inezgane Aït Melloul, Chtouka Aït Baha, Guelmim Oued Noun, Taroudant, Tiznit…).

Il faut bien dire que cet événement a connu un succès retentissant, aux plans de l’affluence, la qualité des interventions de l’assistance et de celle de l’auteur, le message diffusé…

Il ne fait donc pas de doute que cette œuvre constituera certainement un plus dans la bibliothèque nationale, en matière d’étude et de recherche dans l’univers de l’expression plurielle de l’art Amazigh des Rouaïss.

Il va sans dire aussi que ce legs immatériel serait d’une grande importance patrimoniale pour les générations montantes, en particulier les étudiants dont la préoccupation majeure et civique est de perpétuer cet art précieux.

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