Les importateurs de céréales ne sont visiblement pas intéressés par l’importation du blé dur américain. En effet, aucun importateur ne s’est manifesté suite à l’appel d’offres lancé le 25 décembre dernier par l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL) et dont l’ouverture des plis était prévue le 9 de ce mois de janvier. Rappelons que cet appel d’offres (www.lematin.ma) porte sur l’attribution d’un contingent tarifaire préférentiel de 354.545 tonnes de blé dur accordé par le Maroc aux États-Unis, au titre de l’exercice 2020, dans le cadre de l’Accord de libre-échange.
«Le Matin» a contacté la Fédération nationale des négociants en céréales et légumineuses (FNCL) pour s’enquérir des raisons de cette absence d’offres, mais au moment nous mettions sous presse, nous n’avions toujours pas reçu de réponse.
À noter que, selon France Export Céréales, la production de blé dur a connu cette saison un net repli dans le monde, à cause de la baisse des surfaces. Ce regroupement de céréaliculteurs français relève également que les pluies soutenues ont ralenti les récoltes en Amérique du Nord et font craindre des dégradations qualitatives.
Le marché du blé dur est également caractérisé par des besoins d’importation élevés en Europe et la forte demande pour le blé canadien, indique la même source, estimant que les stocks se replieront chez les grands exportateurs. Il s’agit de l’Union européenne, du Canada, des États-Unis et du Mexique.
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