Au pays des derviches

Lahoucine OUBLIH

les pouvoirs publics accorderont – ils plus d’importance aux politiques distributives dans les programmes de réduction de la pauvreté

     Des répercussions, divulguées par le Haut-Commissariat au Plan (HCP), qui s’avèrent nettement plus marquées en milieu rural, témoignent d’une montée des inégalités sociales attribuable pour une large part à l’exacerbation des tensions inflationnistes.

    Selon les dernières estimations établies par le HCP, le taux de pauvreté ne cesse d’augmenter en passant de 3% à 4,9%, pour atteindre 1,9 point en pourcentage, sous le seul effet de la flambée des prix au cours de l’année 2022. La vulnérabilité monétaire, elle-même, se serait allongée de 2,7 points en pourcentage, pour s’établir à 12,7% à l’échelon national.

     Le pays des derviches, où règne la pauvreté, qu’elle soit d’origine urbaine ou rurale, masculine ou féminine, où les inégalités d’accès à l’éducation, à la santé, au travail et au logement, sera toujours là, quoi qu’il arrive, et rien ne pourrait dissimuler ce constat alarmant.

        La question de la Pauvreté et les inégalités, entre dynamiques et perspectives doit surgir à tous moments, dans l’espérance que les pouvoirs publics accorderont plus d’importance aux politiques distributives dans les programmes de réduction de la pauvreté.


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