Agadir se ressaisit
azulpress – Saoudi El Amalki//
En ce moment marqué de cruauté sanitaire qui s’obstine à durer et faire mal, l’on relève non sans emballement, la persistance de la construction sur les artères de la capitale du Souss. Les chantiers ininterrompus jalonnent les recoins de la ville pour mettre sur pied le grand pari du plan de développement urbain lancé, en février dernier, par Sa Majesté, lors de son Auguste visite sur les lieux en pompe. Une batterie de projets prennent place dans ce beau rucher fécond où s’affairent, rubis sur l’ongle, les constructeurs dans une ferveur indescriptible. Cette dynamique déclenchée, il y a juste quelques mois après la cavalcade Royale dans le Souss, paraît se déployer à pas résolus, dans les délais impartis sans nul atermoiement. « Aux grands travaux, les gros moyens !», semble s’exécuter en panache, le train-train de montage de projets. Confucius, le célèbre philosophe chinois se plaisait de tanguer la valeur du travail par la rigueur de l’outil, en disant un jour : « L’ouvrier qui veut bien faire le travail, doit d’abord commencer par aiguiser ses instruments ! ». A cet énorme entrain qui s’intensifie au fil du temps, dans les axes vitaux, en particulier le boulevard boulevard Mohamed V et l’avenue Hassan II, réels poumons névralgiques de la métropole, on ne saurait non plus, passer sous silence le prodigieux joyau savamment confectionné dans le quartier Founty qui s’érige en zénith de la recherche sur l’architecture spacieuse et verdoyante. Agadir Bay en fait l’illustration, joignant l’utile à l’agréable, dans un bouquet de sites chatoyants qui combleraient bientôt le manque en palais de congrès, mégaramas, malls, loisirs…et qui se joignent, ipso facto, au grand réaménagement du package de l’essor urbain en plein sursaut. Tout ce remue-ménage se fait dans les conditions cruciales de la pandémie, avec une profonde volonté de s’y mettre et de s’y prendre, dans la communion animée par les décideurs de la région, en parfaite interaction de toutes les constituantes de la ville. Ce volontarisme se confirme dans les temps difficiles ! Ne dit-on pas toujours que les grandes solutions se font généralement là on s’attendait le moins ? Shakespeare, le dramaturge britannique eut cette pensée qui réchauffait les cœurs : « Nos doutes sont des traîtres et nous privent de ce que nous pourrions gagné de bon parce que nous avons peur d’essayer ! ». Agadir n’a plus donc de doutes, elle n’a plus peur car elle en est rassurée par la plus Haute Autorité du Royaume et elle est désormais consciente que seuls le sérieux et le travail finissent par payer !
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