A vrai dire: Une justesse inaltérable Saoudi El Amalki
Depuis L’hbib Bourguiba, le symbole de proue de l’histoire tunisienne, en passant par Zine-El Abidine Benali, le détrôné de « la révolution du jasmin », jusqu’au Kaïss Saied, le dévergondé de la chaîne présidentielle du palais de Carthage, la Tunisie a toujours prôné une position de neutralité envers l’intégrité territoriale marocaine. On tolérait bien cette attitude impartiale, puisque ce «petit» pays côtoyait, depuis longtemps, cet entourage antagoniste qu’incarnait le voisinage frictionnel entre l’Algérie et le Maroc. Évidemment, face à cette conduite modérée, notre pays ne pouvait pas demander mieux, quoique la justesse de la question du Sahara marocain n’eût souffert de nulle contestation. En dépit de cette « passivité » à l’égard de ce dossier artificiel qu’envenimait le régime algérien, il y a quasiment un demi-siècle, le Maroc s’est, de tout temps, comporté en partenaire amical, sans aucune rétorsion vindicative. Le cours des faits est témoin de ce que le Maroc rendait de service à la Tunisie, dans les moments les plus obscurs de sa vie, afin d’apaiser ses souffrances, au temps de la frappe terroriste qui ravageait son tourisme ou récemment, histoire de rafraîchir les mémoires, pendant sa submersion pandémique. L’Histoire commune des deux Nations où les sangs mutuels arrosaient, de part et d’autre, leurs terres sous le joug colonial, ravivait sans cesse ces rapports d’amitié. Nul ne pourrait donc renier ce passé marqué par la militance et le sacrifice fervents de la bonne cause réciproque, jusqu’au moment où un Homme qui dissout toutes les institutions de la nation et s’érige en cavalier seul, tire un trait de perfidie sur cet héritage générationel qui n’a jamais cessé de flamber, au fil du temps. Contre gré de ces peuples qui aspirent à la communion, ce pervers, à cours de pognon pour continuer à manœuvrer, succombait aux appâts baveux de la junte algérienne. Son acte irrespectueux vis-à-vis des sentiments de toute une Nation que même les renégats les plus rébarbatifs n’auraient pas le culot d’entreprendre, non seulement il affectait les relations diplomatiques des deux pays, mais froissait également les sympathies que partagent les deux peuples amis. « Si l’arbre savait ce que lui réservait la hache, il ne lui aurait jamais servi le manche ! », disait un proverbe africain, dans de pareilles circonstances. En fait, au lendemain de cette bavure démoniaque qui sent le roussi, les voix contestataires n’arrêtent pas de pleuvoir aussi bien dans le camp tunisien que marocain, voire un peu partout. Ce pantin lugubre qui se vêtit en uniforme militariste que lui enfilent les généraux algériens a beau se travestir, il se heurte comme l’ont fait ses prédécesseurs séparatistes et leurs tuteurs, à cette réalité irréfutable : Le Sahara est bel et bien Marocain ! Eu égard les reconnaissances diluviennes qui fusent de toutes parts et les effigies gravées de ces pays en accord avec la juste thèse marocaine, sur ses villes phares : Laâyoune et Dakhla, toutes auréolées de cette apothéose inaliénable.
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