A vrai dire : Quand le Maroc s’épurera le monde tremblera
Saoudi El Amalki
En paraphrasant le fameux titre de l’œuvre d’Alain Peyrefitte, ex ministre de la justice et membre de l’académie française : « Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera ! », on ne serait sans doute pas loin de la citation si on parlait de l’exception marocaine, sous l’égide du Monarque, en ces premiers pas du troisième millénaire.
Dès Son intronisation en 1999, une ribambelle de performances a vu le jour, dans les multiples compartiments de la vie active, notamment en matière des grands chantiers haut de gamme, au point de s’ériger en puissance incontestée dans les énergies propres, les industries automobile, aéronautique et naval, les réseaux routiers, autoroutiers, portuaires et aéroportuaires…
S’étendre sur toutes ces prouesses, en un temps record, serait à coup sûr, un essai redondant et fastidieux ! Alain Juppé, homme d’Etat et l’un des anciens premiers ministres de la 5ème république de l’Hexagone (1995-1997), vient de porter un témoignage sur la dynamique fulgurante de notre pays, en particulier dans le continent africain où le sien bat de l’aile et perd du terrain.
Il met en garde la politique prônée par l’actuel président qui, en esprit nostalgique d’occupation, faillit au principe de traitement d’égal à égal avec les États des colonies révolues, à la différence du Maroc dont les valeurs de négritude tel que décrites par le légendaire sénégalais, Léopold Sédar Senghor, fondées sur l’équité et le Win Win, constituent le socle de l’africanisme entier.
Il ne fait donc pas de doute que, compte tenu de son approche mutualiste en Afrique, le royaume aura tiré le tapis de sous les pieds tricolores et rivalise à présent avec la Chine et la Turquie, dans une émulation beaucoup plus « loyale » que celle des colons récidivistes.
Cet élan volontariste qui s’opère au niveau de notre diplomatie consolide ardemment l’intégrité territoriale, mais suscite aussi rageusement la colère latente de nos détracteurs.
De surcroît, le Maroc s’impose en réel leadership en Afrique, de par son enracinement, sa crédibilité et surtout sa renommée traditionnelle sur la scène planétaire…
Cependant, si l’on se targue aujourd’hui de tous ces acquis qui font la fierté d’un Maroc en Emergence, il est inadmissible de constater que ce Maroc qui pulvérise tous les suffrages avec panache, ne parvient guère jusqu’ici, à se démarquer de nombre de contraintes et d’attitudes.
A cet effet, on évoquera à titre indicatif, les disparités sociales et spatiales criantes, les manœuvres rentières à profusion, les velléités des institutions de l’Etat, les défections administratives et les injustices criardes, la corruption, la fraude, le monopole, l’impunité des intouchables…Supposons qu’on arrive à épurer tous ces déficits et ces dysfonctionnements chroniques qui rongent ces mécanismes de développement, tout en valorisant l’élément humain et fortifiant la pratique politique et le processus électoral…!
On serait bien au tout premier plan de la croissance, avec la série des grands travaux qui assurent la refonte du royaume, tous azimuts. C’est vrai, ces maux existent un peu partout dans le monde et on n’est pas les seuls à en avoir, mais chez nous, c’est encore pire et paradoxal !
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