A vrai dire Préserver l’économie !

Saoudi El Amalki

 

Qui croire et qui ne pas croire ? A entendre les experts en virologie analyser la pandémie et révéler les bilans hyper opposés, on est plutôt désabusé voire désemparé face au dilemme.

Nous qui sommes «néophytes» dans ce genre d’exercice où se mêlent la science et le profit.

Certains s’exultent que le vaccin est l’unique arme contre le Covid, d’autres rétorquent que ce remède tue l’immunité naturelle ! Les uns et les autres s’appuient sur ce qu’ils estiment prouvé dans leurs théories scientifiques.

Il est bien clair que cet imbroglio dans lequel on se retrouve détrempé, sème le désarroi dans les milieux sociaux.

Il n’en demeurera pas moins vrai que l’on n’en finira jamais avec ces variants qui poussent comme des champignons et ces polémiques interminables qui alimentent les débats quotidiens.

A l’instar de tout les pays du monde, le nôtre se soumet inévitablement à cet embrouillamini qui règne un peu partout dans l’engrenage de la société.

Souvent pris par l’angoisse collective, les pouvoirs publics se montrent draconiens à l’égard des citoyens en effroi, par des mesures jugées en rupture avec leur gagne-pain et à l’encontre de la vie économique du pays.

Aujourd’hui encore, on s’affronte à la dernière espèce virale qu’on a appelée « Omicron » dont on craint dit-on, la rapidité de propagation quoiqu’on en réduise la virulence et, de ce fait, la dangerosité par rapport à ses prédécesseurs.

Dès le début de son apparition, après une accalmie virale, on s’est donc attelé à s’y opposer, à travers les campagnes de prévention et de vaccination à outrance aussi bien en milieu rural qu’urbain.

De même, l’Etat verrouille les frontières et se focalise sur l’aspect purement sanitaire, tout en mettant en péril l’activité économique de nombre de secteurs.

Il est évident que c’est là une approche hautement citoyenne que de se mettre au service des populations, à travers le dispositif sanitaire mis en assistance aux cas notamment les plus sérieux.

Cependant, il est loisible de rappeler que la pandémie est déjà dans nos murs, d’autant plus que l’Omicron, au premier cas détecté, est « produit » dans le pays et non « importé » d’ailleurs.

Pourquoi alors, continuer à cadenasser toutes les issues en assénant des coups durs à l’économie de la nation ? Beaucoup de domaines de la vie au quotidien, s’activent avec les flux étrangers, tels le tourisme, le transport, la restauration à vocation touristique, l’artisanat, l’entreprise, l’agence de voyage, l’échange commercial… Des centaines de milliers de familles endurent le calvaire par ces fermetures, à la différence des pays qui ont sitôt fluidifié leur l’aérien pour permettre le redressement de l’économie.

Il est donc judicieux de s’y mettre, tout en demeurant prudemment attaché aux mesures préventives, puisque, de toutes les manières, le virus est viscéralement intégré dans le mode de vie de tous les concitoyens.

Il n’y a aucune raison de continuer à fermer les frontières de peur de se faire contaminer par celui qui vient d’outre-mer. Cependant, il importe de continuer à imposer formellement les PCR récents et les pass vaccins à tous les visiteurs en provenance de l’étranger.

Le virus vit avec nous, depuis quasiment deux années sans qu’il ne baisse les bras devant toutes les sortes de ripostes qu’on lui administre, tout en sacrifiant nos moyens les plus vitaux de la vie normale. Il va falloir s’y accommoder sans panique ni démesure…


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