!A vrai dire: Ouvrons les frontières

Saoudi El Amalki

Pendant que les voix des milieux de la société plaident pour la réouverture du ciel national à l’adresse des vols aériens de toutes les destinations, l’Exécutif semble tergiverser encore, quoique des rumeurs non officielles annoncent la fin du mois courant.

Il est bien vrai qu’au fil des jours, cette mesure devient de plus en plus, ardue compte tenu de la mise en hausse de la recrudescence pandémique. Il s’avère en conséquence, que la décision tarde à accoucher dans les rouages administratives.

Lors de sa récente sortie médiatique, le chef de gouvernement se montrait fort évasif à ce propos et renvoyait la balle dans le camp de la commission scientifique qui, à son tour, à croire un membre de cette instance, déclinait l’emploi décisionnel de sa tâche et arborait à qui voulait l’entendre, la fonction strictement consultative de sa mission.

Cependant, il est bien clair que l’expectative est de mise car on manque toujours d’assez de courage en vue de déverrouiller les frontières et pèche par ce spectre sanitaire qui hante encore les centres de décision.

La fébrilité politique de l’Exécutif, c’est aussi ce manque d’intensité en termes de gestion des affaires publiques, à l’instar de multitudes de contrées qui ont libéré les flux aériens bien que le taux d’atteintes virales et de létalité soient encore plus préoccupantes.

Ces pays n’ont jamais été aventureux envers leurs populations, mais reprennent toutes les dispositions nécessaires pour les protéger sur le plan purement sanitaire, mais se soucient également de la situation globale de leur pays respectif en matière de l’impact économique. Or, il est bien évident que les effets de la crise épidémique occasionnent des incidences plus nocives sur la Nation, beaucoup plus que si on persiste à fermer les vannes de sa respiration.

On conviendra que la mise en péril du gagne -pain des franges sociales, notamment les plus démunies, est à éviter dans ces solutions de sauvegarde de leur vie, d’autant que nombre de concitoyens sont bloqués à l’étranger dans des conditions déplorables et inadmissibles.

Il va sans dire qu’il est grand temps d’ébrécher leur cauchemar mais également de permettre à leurs compatriotes de redresser les affaires et redémarrer la vie normale.

Le virus est bien en nous, sans relâche ! C’est à nous de nous y adapter jusqu’à son fléchissement définitif, à travers de conduites palliatives, en particulier l’accroissement de la cadence vaccinale, sans pour autant, porter préjudice aux moyens de développement économique et social. Il faut bien rappeler que la fermeture des frontières ne fait en fait, que perdre les opportunités qui se présentent à nous surtout à l’échelon des échanges commerciaux ou encore le secteur du tourisme et ses activités parallèles qui en pâtissent énormément.

On apprendra dans ce sens la compagnie aérienne Ryanair a décidé de quitter le marché marocain, en raison de la politique du gouvernement relative aux rudes restrictions de l’aérien.

La société irlandaise, en compagnie de son alter ego EasyJet ont suspendu leurs vols sur le territoire national. Une décision parmi tant d’autres, affecterait plus l’économie marocaine si on persistait à se comporter en «froussard» démesuré devant ce fait auquel il va falloir faire face avec cran et témérité.


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