A vrai dire: L’unanimité nationale

La réaction du parlement bicaméral marocain ne se fait guère attendre, face à la résolution calomnieuse de son homologue européen, il y a juste quelques heures après ce vil lynchage.

Unanime sur un ton aussi âpre que tranchant, l’élite nationale de l’hémicycle récusait sans appel, l’Immixtion éhontée dans le rouage de la souveraineté juridique.

Tour à tour, toutes tendances politiques confondues, députés et conseillers s’accordent à rappeler à l’ordre les « donneurs de leçons » du vieux continent, suite à leur ignoble dérive dont les intentions abjectes ne sont plus un secret pour personne.

Ils ont fait savoir à leurs compères de l’Europe qu’ils ne mangeait pas de ce pain et que le royaume ne transigeait jamais quand il s’agissait de la question de l’intégrité territoriale.

La communion de la Nation, à travers l’ensemble de ses représentants de la Nation, aura signifié, une fois encore à qui voudra bien entendre, que les alibis de cet « épouvantail mouillé », dressé contre notre pays à des fins intimidantes, sont frêles et désuets.

Ce qui a certainement offusqué certains de leurs réfractaires qui ont fait montre de bon sens, en se soustrayant de leur fumisterie sordide.

En fait, les ripostes favorables à notre position se font ipso facto ressentir d’autant plus qu’il est question d’une ingérence de « tutelle »dans une affaire qui ne concerne qu’un pays souverain, ayant par dessus le marché, des relations confortées du registre privilégié avec l’Europe, eu égard les accords d’association aux niveaux agricoles et maritimes plus particulièrement.

Notre pays mène son chemin de développement sinueux, non sans ratures ni déchets, comme toutes les nations du monde, mais s’efforce de rectifier le tir avec tout d’abord, la synergie de toutes ses composantes, sous l’impulsion éclairée de son Souverain et ensuite, le volontarisme du Peuple fort attaché à son unité et sa stabilité.

Il est donc inadmissible voire insolant qu’une entité se permette d’y fourrer son nez, sans aucun scrupule.

Le premier ministre espagnol l’aura bien compris, en exprimant clairement son refus catégorique à cette déroute de l’organe législatif européen, tout en réitérant encore une fois, l’excellence des rapports bilatéraux.

Quant au président francais, après avoir affiché un certain atermoiement, il s’est contraigné d’avouer que ce n’était pas convenable de s’ingérer dans les affaires internes des pays amis et pas plus (sic).

Fort auréolé de ses acquis diplomatiques et politiques concernant la question du Sahara, ce qui sans doute, enrage les ennemis de ses victoires, le Maroc diversifie ses ouvertures sur le monde et plus spécialement dans son espace africain dont il devient pionnier de la coopération sud/sud et surtout gagnant/gagnant !