L’ultime combat contre le virus

AZULPRESS-Saoudi El Amalki / /

L’opération de vaccination se poursuit avec tant de ferveur, à travers le royaume. La cadence y va bon train, tout en sachant que la totalité des points de vaccin n’est pas encore fonctionnelle. Seul un tiers sur presque 9000 centres, sert les personnes de la première ligne. On s’attendra certainement à l’accélération du rythme, par l’opérationalité de l’ensemble, une fois que les doses parviendront à destination, au fur et à mesure. Fort acquises à cet exercice, les populations s’y associent avec vif engouement, malgré les tentatives de dissuasion, fomentées par certaines voix inciviques. Il importe de dire, dans ce sens, que l’image pathétique du Souverain sur les antennes télévisuelles ainsi que les réseaux sociaux, accomplissant ce devoir, eut, sans conteste, l’effet de stimulus paternel. D’autre part, il convient aussi de constater avec un certain satisfecit, le recul tangible de la pandémie, en ces temps-ci, aussi bien au niveau des cas d’atteintes que des décès. De même, le nombre de rémission caracole en parallèle, permettant aux hôpitaux de se décongestionner et aux personnels de santé de reprendre leurs esprits. Nonobstant, ce repli viral ne devrait nullement inciter au relâchement par rapport aux dispositions précautionneuses que les Pouvoirs publics ne cessent de recommander, par mesure de prévention, bien que cette situation se détende progressivement. On évoquera ici l’état du Portugal qui, il y a juste quelques temps, était relativement à l’abri de virulence virale, se voit à présent en phase de recrudescence alarmante qui frappe de plein fouet tous les coins du pays. Il y a lieu donc de redoubler de vigilance pour continuer à maîtriser les effets épidémiques, par le biais du couvre-feu, quoiqu’il suscite le mécontentent de larges franges sociales. En fait, la série de prolongations ratifiées à plusieurs reprises, consistant à contenir la propagation du Covid 19, occasionne de fâcheux désagréments à une large souche de la société, exerçant des métiers divers tant au niveau du formel que l’informel. A titre d’exemple, la fermeture des hamams ou encore des lieux de commerce, des cafés et des restaurants, à une heure précoce de la soirée, pour ne citer que ceux-là, cause de lourds contretemps aux familles respectives. L’Etat est alors appelé à compenser ces démarches draconiennes pour alléger leurs souffrances, en ces moments de crise virale. Dans le même ordre d’idées, le relance de la machine entrepreneuriale est vivement sollicitée, à travers des mesures ponctuelles, destinées essentiellement aux petites et moyennes entreprises dont les revenus se trouvent cruellement affectés. En principe, avec l’accroissement progressif des injections vaccinales et l’acquisition de l’immunité collective dans les mois à venir, on aura à procéder à la refonte des déconfitures en matière de santé et d’économie. Tout le monde attend cette délivrance avec impatience !