A vrai dire: L’impunité bat son plein
Assurément, notre pays se veut un candidat à vocation de Droits humains et d’Institutions, depuis qu’il s’était inscrit résolument dans le giron irrévocable du processus démocratique.
Il s’y mettra sans trop brusquer les écueils des résistances qui s’élèvent sur son parcours, dûs en grosse partie, aux réflexes de conservation et de réaction.
Il est bien certain que de longs trajets ont été parcourus, non sans peine, à cet effet, plaçant le royaume parmi les plus prisés ou du moins les plus revendicateurs en la matière.
Pour ce faire, on n’y avait mis en place des outils et mécanismes de médiation, tant institutionnel qu’associatif, de nature à peaufiner cet ouvrage sociétal d’envergure.
A coup sûr, en dépit d’une cadence en dents de scie, cette épreuve très en vogue aujourd’hui, dans le paysage contemporain de démocratie et de modernité, notre nation s’acquiert une place au soleil, à bien des égards.
Il n’en reste pas moins clair qu’elle s’enlise toujours dans les bourbiers de nombre de tares qui le tirent délibérément vers le bas, en termes de Droits les plus rudimentaires.
On ne s’en étonne pas si on s’en retrouve offusqué par les dérives au sein même du département censé sécréter les valeurs d’équité et d’éthique, alors que le plus haut de sa hiérarchie s’amuse à gaffer, dans une épreuve d’accès à la profession de la robe noire.
Malgré les torts de cette affaire si obscène et sulfureuse à plus d’un titre, on n’y mettra guère un terme puisque l’impunité est de mise, à l’adresse d’un « client » récidiviste.
Jamais, on n’aurait compris que, dans un pays qui se respecte et se proclame détenteur des principes de justice, un ministre « gaffeur » se sera précipité, ipso facto, à jeter les clés sous le paillasson, avant même qu’on n’ait procédé à le démettre de ses fonctions.
Pire encore, le ministre de chez nous, ne se limite point à la bourde qui le couvre de dérision, mais s’en va semer sans aucune vergogne, un assortiment de dédain et d’arrogance, au grand public.
Si on voit ce qui se passe actuellement au patron de la Fédération Française de Football, Noël Le Graët, pour une affaire louche qui le met dans de mauvais draps, on n’hésite guère à le mettre illico à l’écart, en attendant d’entamer l’enquête et le limoger définitivement vers la mi-février prochaine.
Par contre, dans nos murs, on aura promis que l’affaire de la vente illicite de billets d’accès aux stade de Qatar, aura été close en dix jours d’investigation, jusqu’ici les malfaiteurs déambulent en toute liberté dans les couloirs… On citera une infinité de cas qui crèvent impunément l’écran à divers niveaux, on n’en finira jamais.
Certes, comme soulevé précédemment, du terrain fut déblayé et du chemin balisé en vue de s’octroyer une bonne juridiction, mais beaucoup reste à faire, car les citoyens en ont marre de se faire leurrer par une justice de la « loi de la jungle » et une démocratie « de la façade » !
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