A vrai dire : L’Europe à rude épreuve

كVers quel sort s’achemine le conflit en Ukraine ? Ni la Russie ne lâche prise, ni l’Europe ne cède la hache de guerre, encore moins l’Organisation Atlantique et les États-Unis. L’affront entre les belligérants plus que jamais impétueux, n’en finit pas, en dépit de son coût colossal et de ses effets sur le cours de vie de toute l’humanité. Le fait de décréter des sanctions punitives contre l’Ours ne saurait dissuader sa rageur effrénée. A contrario, par sa candeur affolante, l’Occident risquerait de creuser sa propre tombe puisque la Fédération de Russie a fait de cet acte guerrier, son dessein existentiel. Ses ressources énergétiques dont elle regorge sur son immense territoire, seraient sans nul doute, aux côtés de son armement au point, l’une de ses armes fatales dont pâtirait l’Europe, en cette imminente saison hivernale. La montée aux extrêmes, de plus en plus éperonnée par la guerre, pourrait déboucher sur des « alliances », dictées par les intérêts mutuels des antagonistes en présence. La pression qu’exercent les troupes russe sur les terres ukrainiennes dévaste de long en large ce pays meurtri, connu pour l’oligarchie de ses gouvernants et de ses bonnets corrompus, alors qu’il ne cesse de recevoir des livraisons de toutes sortes d’armement et de fonds. On est là face à une myopie ahurissante de l’Europe, prise en otage de l’oncle Sam, divisée par la réfraction du Brexit britannique et morcelée par la mise à l’écart de la Pologne et des pays baltes. L’Europe serait, en fin de compte, la grande « perdante » de ce bras de fer hargneux, par son amenuisement graduel et l’effritement de ses stratégies, tout en sachant qu’elle balise le chemin de faire tomber la Russie dans les bras de la Chine pour que les deux empires puissent redéfinir la carte géopolitique planétaire. En voulant venir à bout de l’ogre russe, elle se jette sur le dragon chinois, tel que dirait l’autre, « la magie se retourne sur le magicien ! ». Il est bien clair que la guerre n’a pas de logique et ne se soumet à nulle raison. Toutes les grandes guerres mondiales ont eu lieu sur le vieux continent, causant de gros dégâts, cependant, à chaque fois, le bon sens et la bonne conscience finiront toujours par l’emporter pour sa propre reconstruction. Mais, cette fois-ci, il faut bien se dire que cette guerre, quoique limitée au territoire d’un seul pays qu’est l’Ukraine, il paraît évident que le recouvrement de la place d’antan serait vraisemblablement inaccessible pour une Europe désabusée. Même l’Afrique qu’elle avait tant pillée et torpillée pour s’accaparer ses produits bruts qui et bien d’autres richesses, serait en passe de se regimber devant ces spoliations séculaires !