A vrai dire : Les errements de l’Hexagone
Saoudi El Amalki
Quelle mouche aurait-elle piqué la France pour s’en prendre au Maroc aussi subitement ? Il n’y aurait sans doute pas, que la question des visas sévèrement réduits aux miettes, qui aurait attisé cette aigreur envers le royaume.
Assurément, la froideur qui marque les deux pays, ces derniers temps, est à même d’affubler d’autres micmacs à l’égard de la sacralité de l’intégrité territoriale de la Nation, qui se préparent en filigrane.
Louis Althusser, philosophe marxiste disait un jour à ce propos : « Rien n’est gratuit. Tout à un sens ! ». On est bien tenté de croire que la concordance de multiples paramètres n’est nullement le fruit du hasard.
Fort probablement, la convergence des intérêts mutuels a généré la constitution du pôle tripartite dont chaque constituante tente de tirer profit, mais s’aligne sur la même longueur d’onde.
Il serait donc bien clair que le dossier du Sahara marocain, constitue la plateforme par le biais de laquelle les trois larrons se paient le luxe de « mettre à genoux » une affaire déjà pliée par le plaidoyer infaillible de la justesse légitime du Maroc sur ses terres récupérées.
En fait, de par sa voracité illusionniste, le régime militariste de l’Algérie s’opiniâtre éperdument à se frayer une issue sur l’Atlantique, par le truchement d’une entité factice, vouée à l’étiolement mortifère.
La présente dictature tunisienne héritée de l’ancien régime et monopolisée par un réel Donquichotte en folie, s’affaisse bassement au bon vouloir de son maître despotique d’Alger.
Cependant, on se demanderait ce que pourrait bien faire la France au cœur de ce guêpier dictatorial, alors qu’elle ne cesse d’arguer compter parmi les démocraties en vogue de la planète.
Il ne fait donc pas de doute, l’Hexagone perd du terrain dans la course vers la nouvelle géopolitique de la région, depuis que le Maroc reconquiert sa position de leadership en Afrique par la stratégie fondée sur son approche gagnant-gagnant et partant, ponctuée par cette reconnaissance déferlante de sa cause nationale et par l’implantation des structures consulaires à Laâyoune et Dakhla.
D’autre part, la France serait à coup sûr, exaspérée par cette option diversifiée du royaume envers ses partenaires, notamment les États-Unis dont la prise de position solennelle et avancée du Sahara aurait donné un tournis au calcul tricolore dans la région, ainsi que l’avancée notoire dont ont fait preuve Israël, l’Espagne et surtout l’Allemagne, antagoniste économique de longue date de la France sur le vieux continent.
Les donnes ont alors profondément changé et la France est appelée à s’en rendre à l’évidence, se démettre de ses nostalgies coloniales et se livrer à la clarté de position et de traitement, surtout envers un allié sincère qu’a toujours été le Maroc car les républiques bananières, établies à base de leurre et de cynisme, finiront par sonner le glas, par la résurrection de leurs peuples réciproques.
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