A vrai dire: Le tourisme en ballottage

Saoudi El Amalki

On savait pertinemment que la crise de la pandémie aurait des incidences terribles sur l’économie nationale.

Au fil des jours, on sentait souffrir et se plaindre les entreprises qui, du jour au lendemain, subissaient les affres de l’hécatombe.

Il fallait bien prendre des décisions, tout au début du fléau, celle de prioriser la préservation des citoyens, par des gestes barrières.

Un choix réfléchi qui sans doute, atténuait l’impact sur les vies humaines, quoique l’économie du royaume en pâtisse énormément…

En fait, l’état de la première station balnéaire du pays se détériore davantage, sous les affres de l’épidémie.

A l’instar de ses pairs, la destination de la capitale du Souss se fait asséner des coups durs. Cruellement frappés par cet aléas mortuaire, les professionnels ne font que concéder les dégâts à coups de massue.

Ceci étant, devait-on demeurer les bras croisés et impuissants face l’impact de la catastrophe ? Tôt ou tard, le tourisme devrait reprendre, car le pays en fait son fer de lance et, de ce fait, y avait lourdement investi, vu son potentiel humain, naturel, climatique et sécuritaire. La relance de ce secteur névralgique est inéluctable.

Les responsables du département sont amenés à s’activer de plus belle pour repenser des issues à la reprise pérenne et plausible car, vraisemblablement, le sort de notre pays n’est pas aussi tragique qu’ailleurs, notamment dans ceux de la Méditerranée.

Certes, on pourrait à coup sûr, faire appel au tourisme interne pour sauver les meuble. Encore faut-il être sûr que les vacanciers nationaux seront enclins de faire le détour à leurs sites de prédilection.

Il va donc falloir saisir de plein fouet, cette opportunité qui se présente à notre pays, seul «rescapé» probable du redressement précoce du tourisme bien avant la Côte d’Azur en Hexagone ou la Sicile et la Sardaigne en Italie et l’Andalousie à la Péninsule ibérique…

L’Office du tourisme ferait mieux d’anticiper à négocier prématurément avec un certain nombre de Tours Opérators, avec les offres flexibles qu’il peut mettre sur la table de négociation sur d’autres marchés disponibles.

Au moins, on pourrait déblayer le terrain et baliser les chemins avant la reprise en perspective. Une initiative qui, à priori, éviterait de mettre du plomb sur l’aile d’un tourisme national déjà en mauvaise posture !

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